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letra de scrawl - minus

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je ne me souviens plus
de quand j’ai commencé à ramper
sûrement l’époque où j’étais minuscule

mais maintenant je le suis encore
j’ai toujours pas développé les anticorps
je rampe encore plus qu’à mon âge d’or
tous les humains pareils
gastéropodes en mégalopole
bave au menton, menton au sol
dur de garder la tête haute
facile de suivre les apôtres
j’ai pas de rime

et toi tu restes planté là
des cernes jusqu’au chaussettes
ton corps se décompose au rythme de la cassette
on ne vit pas dans le même monde
on a pas élevé les moutons ensemble
les prairies les plus grandes sont en nouvelle-zélande
le rêve des grands esp-ces
enterré dans une carapace
regarde à travers le hublot pour réserver ta place
retourner sous la terre
grignotés par les vers
c’est la seule place qu’on mérite avec l’enfer

on n’arrête pas le progrès
toujours monter sans jamais descendre
sans jamais éteindre on s’étend sans se détendre
pervers voyeuristes
ambitions alpinistes
humains aiment les sucettes, les sucettes à l’aspirine
on pense avoir le droit
le droit de croître
on fait glisser le doigt pour regarder plus bas
lever les yeux
apocalypse impérieuse
notre habitacle se décompose au rythme d’un corps lépreux

on rampe
je vais le dire une deuxième fois pour bien que ça rentre: on rampe

je ne me souviens plus
de quand j’ai commencé à ramper
sûrement l’époque où j’étais minuscule
mais maintenant je le suis encore
j’ai toujours pas développé les anticorps
je rampe encore plus qu’à mon âge d’or
tous les humains pareils
gastéropodes en mégalopole
bave au menton, menton au sol
dur de garder la tête haute
facile de suivre les apôtres
j’ai pas de rime

et toi tu restes planté là
des cernes jusqu’au chaussettes
ton corps se décompose au rythme de la cassette
on ne vit pas dans le même monde
on a pas élevé les moutons ensemble
les prairies les plus grandes sont en nouvelle-zélande
le rêve des grands esp-ces
enterré dans une carapace
regarde à travers le hublot pour réserver ta place
retourner sous la terre
grignotés par les vers
c’est la seule place qu’on mérite avec l’enfer

on n’arrête pas le progrès
toujours monter sans jamais descendre
sans jamais éteindre on s’étend sans se détendre.
pervers voyeuristes
ambitions alpinistes
humains aiment les sucettes, les sucettes à l’aspirine
on pense avoir le droit
le droit de croître
on fait glisser le doigt pour regarder plus bas
lever les yeux
apocalypse impérieuse
notre habitacle se décompose au rythme d’un corps lépreux

on rampe
sur le bitûme

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