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letra de sens inverse - metso

trop d’adversité, pas compétiteur dans l’âme
j’passe mes journées à lutter contre la masse, en marge
t’es vite pointé du doigt, mais d’pas en pas j’avance à part
et d’part en part j’me construis un avenir solide
sur les bordures d’la cible, presque intouchable

car en retrait, j’laisse faire les autres au-devant d’la scène
mais t’étonnes pas si dans l’quart d’heure j’t’ai torché à la 16
j’vis mes grandes heures pendant qu’tu perds lеs tiennes et vidе tes poches, évite tes proches
j’enchaîne les verres et j’vis d’mes rêves avec mes potes

petite splendeur céleste, les étoiles filent en sens inverse
et mon sourire béat s’élargit puisque l’on descend des verres
avec mes frères, tranquilles, on contemple la douceur de nos vies
on est ensemble pas de soucis

malgré nos gestes, les oiseaux d’ordinaire si prestes
atterrissent à côté de nous pour admirer le rayon vert
et sans un bruit, transis, détendent leurs ailes engourdies
tout doucement tout s’adoucit

on est vernis putain, on se le répète sans cesse
et l’hiver n’y fait rien, du froid triomphe l’allégresse
on plaint tous ceux qui s’affrontent pour le pouvoir
quand pianos jouent on se laisse émouvoir
trop d’adversaires dans ce putain d’monde
du berceau à leur putain d’tombe
reste à l’écart de leurs putains d’bombes
antisystèmes avec mes frères pour suivre nos rêves on insistait
pas d’temps à perdre, trop d’choses à faire, l’avenir commence à s’dessiner
visons les cimes, ce monde est sinueux, le sommet s’y met s’y met s’y met s’y met

j’regarde les yeux des gens pour fuir en sens inverse, mes sens avec
mon sang s’accélèrent, un sens s’intègre et s’immisce sans eux et cent nuisances
auxquelles j’fais mes adieux, adieu à qui ahh et puis quoi encore
des textes solides mais si tu suis t’es plus personne

et si tu pries c’est quelqu’un d’autre
alors j’marche en marge, j’lâche mes rencards
avec le diable et j’prends mon kiff avec l’avenir
vivre lucide en équilibre entre la vie et le vide

entre la vie et le vide

sur ma lancée, j’garde un flow élancé
dansant dans le silence de ses bras enlacés
j’ai arrêté d’penser à ces peurs imprécises
a ces guerres imbéciles, à ces débats blessants

j’me retire humble et seul, quand s’embrasent les cieux
pour enchanter mes sens, car ce monde vacille
bouleversé par ces gens, leur style de vie indécent
sédentaires indésirables, vacarme incessant
trop d’adversaires dans ce putain d’monde, du berceau à leur putain d’tombe
reste à l’écart de leurs putains d’bombes
antisystèmes avec mes frères pour suivre nos rêves on insistait
pas d’temps à perdre, trop d’choses à faire, l’avenir commence à s’dessiner
visons les cimes, ce monde est sinueux, le sommet s’y met s’y met s’y met s’y met

- metso

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