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letra de en un temps quatre mouvements - mentalités sons dangereux

– refrain (davodka)
au glock les cops lock les toxs pour les loques, c’est glauque ces temps-ci
les gosses foutent le box’, lâche ta clope, smoke, c’est toxique
ça glisse dans les abysses, ça pue la p-sse, ça s’pète la tête
je vis ça, cette vie sale immisca le vice et l’envie qu’ça pète

– kema
anpe, ong, aide au logement v’là les renforts
la haine c’est eux pas le sdf qui sera mort dans pas longtemps
parce qu’on ne les aide pas à faire carrière
a c’que je sache on n’les sort pas de leur galère ma gueule
un char-clo qui braille seul on s’en tape et on pleure plus la mort de michael
alors qu’avec le fric de toutes ses chirurgies
on aurait pu ouvrir des centaines d’écoles en algérie
pour la houbilya que souvent la france oublia
pour tous les villages de france qui vivent dans l’brouillard
parole d’un mec de vingt piges franco-marocain
dernier avertiss-m-nt j’ai le sang chaud, prend garde au tien
où est l’intérêt dans leurs dommages
j’préfère me faire enterrer sous leur chômage
on te parle rmi en bref aide sociale
mais quand t’es à la barre tu vois qu’le système plaide coupable

– davodka
déjà seize heures du mat. et dans ma tête j’ressens tous ces effets flagrants
car chaque réveil s’accompagne de doliprane et d’efferalgan
la plupart de mon temps se fait dans les soucis et les sous-sols
moi j’veux une vie pas sous un parapluie mais sous un parasol
faut qu’j’m’active, tant de déboires en mémoire j’en ai marre de les voir de les bars
ça m’fatigue té-ma j’en ai marre de voir que l’etat ne fait pas son devoir
ça pactise pour de la maille des mecs se battent et se mettent au défi
moi je me barre c’est normal qu’je démarre, j’en ai et marre de voir
que l’etat se défile
y a plus d’bonheur, donc me dis pas « wlad reste cool »
le père noël se fait si rare qu’même mon sapin en a les boules
ecoute zin-cou tu peux ranger tous tes goûts d’luxe
la preuve mon p’t-t déj’ idéal reste une garo et un bon bol d’air pur
j’-ssume mon seum, -ssure mon sort mais ça j’en suis moins sûr
la somme de mon seum, elle sonne le son et l’-ssomme
là seule à son insu
aucune insulte car c’est pour mes frères que j’ouvre la bouche
si c’monde peut pas m’voir en peinture
normal sur c’beat j’en rajoute une couche

– refrain

– d.a.d
vous m’rendez dingue trop d’dédain qui déteint sur ma feuille
des teints différents mais tous des dettes insurmontables
l’etat nous a sur le mental blessant nos semblables
c’qui m’semble qu’on puisse s’r-ssembler
pour faire couler leur sang nous sommes comme des rats sans blé
dehors marchons main en main
mais équipe-toi du savoir de la connaissance
et non d’la conne aisance
c’est pas des bouquins qui doivent cramer par une essence
on est sans ce sens liberté
mais toi seul ressers tes chaines tu pars en couille
ton cou te serre on t’décerne des coups
du coup on t’ser on t’cerne du coup
eh yo ! claustro. les portes sont closes, trop
ce qui fait qu’nos esprits bougent pas de c’t’enclos
c’troca. d’touristes ment sur nos situations à tout risque
tous rient tous ri-poux pour ça qu’nous tous tristes
trie c’tour de rime qui décrit une autre image
d’un monde imaginaire inerte qui trime h24
j’lâche une larme de sang pour injustice juste histoire de dire
qu’à ce jour mon doigt a atteint son solstice

– salo
c’est pas mon père chirac ouais, frère je jacte
dormez-vous, dormez-vous
c’est pas une comptine on connait la combine
ding dingue dong
j’perds pas ma plume tu dis qu’ça vole pas haut
j’évite d’être trop lourd, élargis mes horizons
pour pas finir derrière les barreaux
payé par le fils pour insulter le père au micro
c’est un boulot rigolo mais un boulot pour idiot
c’lui qui alimente les clichés
ne développe pas, leur objectif est de nous ficher
insulte-le, insulte-le, il en sortira glorifié
a l’heure qui l’est tous nos médias en sont détournés

– refrain

- mentalites sons dangereux

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