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letra de ça crie a l'aide - mentalités sons dangereux

– refrain (d.a.d.)
la vie est laide, ça crie à l’aide et pire au bled
nous sommes que poussière, pour un coup d’pouce hier
et demain nous déblaient
de jour en jour, ici nous sommes bombardés d’plaies
tu t’échappes pas, touches ap les dés, et des plaies à plaider, déplait

– dady.s
on déblaie les faux acteurs, r2f anti sapeurs
on fracture, redoutable comme l’attente du facteur
mon rap impact, mange mes vapeurs
intact, pour que les forces décuplent
18 anticorps, mes potes t-tubent, pas d’antidote
l’étude de mon rap, c’est l’repérage, m’idole pas où j’pars aux antipodes
intenter à l’attentat car tantôt l’état, t’ent-sse
tu tends ta joue mais les tentacules t’enculent c’est l’scandale
faut dresser l’étendard
monotone, j’l’ai été, y a l’temps, ils verront qu’y a pas d’raisons
pas d’16, on rappe maison, frappe comme ces orages
horizon masqué par notre p-ssé sombre
les faux repartent banni, dady.s, barbarie pire
qu’la prise d’la bastille, j’avance à grands pas comme ceux d’gagarine
gâche pas notre repas d’famille
et si tu p-sses au lit, pose le micro vite, juste prix comme cher risoli
jusqu’à la racine des p-ssenlits, nos pieds s’enlisent, expression libre
et j’reste stoïque quand j’les vois mendier là, mais -ssocient l’star-co
ségolène, pendez-la, accro au rap aux bords des larmes
j’suis l’bienfaiteur comme mandela
mais au-delà des rimes, c’est pas terrible, faut qu’j’atterrisse
j’pollue l’esprit des mecs, c’est pas l’périph
prends pas des risques, on s’propage comme des bactéries

– refrain

– d.a.d
j’me plains pas mais j’ai trop chié en silence
par la routine à échéance si lente que tous les chiants s’y lance
a l’éloigner, les lois niées, les cons té-ma, vite vu, les cons d’thèmes avides
de détruire les contrés que moi j’vise, mais j’vais pas t’raconter ma vie
j’pose pour ceux qui pensent plus avoir l’contrôle
pour ceux qui comptent trop, et ceux qu’on traumatise
sur les controverses d’ceux qui contrôlent
gestes et faits, l’acte indigeste est fait, aujourd’hui j’ai c’t’effet
tu peux le justifier, le quantifier, l’authentifier alors autant t’y fier
eh ! poulets et ‘cailles, c’est idem, t’en sort pas indemne
font l’tandem, font tant d’haine mais s’disent je t’aime
en fond d’antenne
y a plus de respect, on reste pété, terre, elle s’pète
t’intéresse personne si t’as pas l’intérêt spectaculaire
et c’paix, un mot plus utopique, plutôt piqué
car pour c’sentiment certains s’tuent aux piqures, le cul au piquet
au stylo bic ou big stabillo, hostile oblige à contrer l’oublie
j’ai mes redacs, pour mettre le monde d’ac. avant la débandade. dad

– refrain
– kema
ça crie à l’aide, l’atmosphère est glacée, -ssez d’se c-sser, d’s’frac-sser
mate à gaza, les jeunes s’gazer, c’est pire au bled, trop agacés
pas les mêmes bombes qu’akc
des bras c-ssés, crânes éclatés, grave, crâne rasé
crade, cramé, crane, crache dans la cave de la france
et de ces sales armées
a chaque fois, les mêmes images sur lci, j’te jure
a chaque fois, je les vois s’battre pour des centimes
on peut rien faire, tu l’as senti, c’est grave
mais t’inquiète pas, moi, j’attaque pas les catins qui parlent, frère
des côtes té-cla, j’fais mon cota, mais cota de quoi ? de cônes zé-cra
j’me dis que ça peut l’faire

– davodka
la vie est dure dans c’monde, t’as pas ta place, t’es pas un conquérant
juste con errant, rien d’cohérant dans l’vice
j’t’avoue, c’est pas marrant, d’vant les parents trop d’comptes à rendre
trop d’traumatismes qui font qu’on flippe voilà qu’ma vie s’complique
tu croyais quoi, ma ville c’est trop d’cons d’flics, trop d’conflits
j’te l’confirme, faut qu’on file
té-ma ici, tous les keufs tremblent, ils ont tous, parkinson
nos part-tions, elle s’embellissent, ça sent l’délit
comme l’antivol d’une gov. qui dans un parking sonne
on part ti’sor, on squatte la rue pour s’mettre enfin à l’aise
la poussière emménage des scènes de ménages
ta veine déménage même quand t’atteins 20balais

- mentalites sons dangereux

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