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letra de déception - melan

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[couplet 1 : polska]

au départ j’ai perdu tous mes repères
témoin d’la misère de mes darons, sur la vie d’ma bière
j’taps un dernier gorgeon (?), j’p-sse vomir et j’fais une prière
nos vies armées de déception, pas vrai melan ? (“bah ouais gros !”)
tu peux m’traiter d’alcoolique, j’arrêterai le jour où ma vie s’ra plus mélancolique
je savoure le prix de la liberté, si j’avais pas arrêté de trafiquer j’aurais fait partie des accusés
parce que 20 piges d’amitié l’ont pas stoppé pour bicrave ses -ssociés
des fois j’ai envie d’chialer du haut de mes 100 kilos, quand j’pense à ce que sont devenu mes potos
jacek s’est effrité le crâne à l’aide d’une balle, wojtek mort -ss-ssiné à cause de ses excès… reposez en paix
ma déception s’arrête là où commencent celles de melan et selas, allez j’vous laisse !

[refrain x2 : polska, selas, melan, puis les trois en choeur]

a l’heure où la confiance s’fait fourrer par la déception
elle la prend dans le fion par les amateurs de trahison
pose-toi la question : d’entre nous, qui a noirci l’son ?
la prod, le thème ou la rage dans l’interprétation ?

[couplet 2 : melan]

si nos vécus nous ont forgé j’dirais quand même qu’on a bien fondu man, au fond s’tu mattes y’a pas qu’ceux qu’on aime qui nous font du mal
arrête tes conneries, j’tape un cul-sec frolo !
la peur : j’te parle de choses qui t’arrachent le coeur, d’un coup sec, violent !
j’pensais pas qu’on devrait s’garav (?)
trahi par un reuf, mars 2009, j’en garde l’odeur du garage
j’ai trop d’déceptions dans mon paquetage, dans ma confiance c’est bagdad, j’en garde quand même le sens du partage
j’me fous d’mettre des idées dans des crânes
j’ai pas plus de talent qu’un maçon, j’construis ma vie et l’temps la dégrade
j’pense à ma mère, un peu pété j’rédige le thème
parce qu’on s’est plus souvent jetés que dit “je t’aime”
rien d’glamour ici y’a qu’la se-ti qui ravive la meute
m’parle pas d’amour t’es pas à l’abri d’un meurtre !
(polska : “pour parler comme ça t’habites où ?”)
nulle part, là où les actes transforment les tapis d’roses en tapis d’clous

[refrain x2]

[couplet 3 : selas]

le poids d’une déception, j’vais parler sûr
j’croyais en toi bâtard, mais tu m’as déçu
j’étais à fond, j’voulais t’aimer mais j’avais pas les sous
l’amour rend aveugle et malentendant et je parlais sourd
aussi vrai que dur de s’faire niquer par les ‘soss
j’suis dur comme garçon, la vie m’a tenu par les bourses
j’voulais la bonne parole, les vrais défauts me parlaient tous
mais c’est abusé, quand les faux deffraient le pack de 12
appelle-moi cancer du poumon, quand le mal se tousse (?), s’crèche dans une vie d’offense où les torts se floutent
ne me parlez pas religion, quand les corps se croûtent
moi j’suis bon vivant, quand la vie d’un porc s’écourte
laisse-moi le vrai du faux, que je torde ce doute
ma déception serre les poings et amorce les coudes
un beat, une voix qui viendra corser l’tout
un verre de sky, c’est trop tard, j’ai amorcé l’fou !

[refrain x2]

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