letras.top
a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de les fantômes de naples - martinus walla$s

Loading...

j’ai traîné ma solitude dans les ruelles napolitaines
comme un ulysse moderne dans leurs turpitudes
mais est-ce le chant des sirènes qui attira mon âme en peine
un soir de septembre dans la baie parthénopéenne ?
à croire que c’est elles qui y portèrent le mauvais œil
y souffrant l’deuil comme écrit dans les recueils
la douceur du linceul et le poids des cercueils
ont fait échouer mon cœur naufragé sur son seuil

sur cette terre de tremblement dans une cuve, coincée
entre les champs phlégréens et les hauteurs du vésuve
donc plus qu’ailleurs on sait qu’la vie est viciée
un océan d’douleur dont la joie n’est qu’l’éc-me
alors pourquoi souffrir quand les visages peuvent sourire ?
mais c’est du sourire des têtes de mort dont tu les verras s’couvrir
comprends dès lors que perdu dans c’décor
cette ville te dévore autant qu’elle te nourrit
naples, ainsi, un purgatoire géant
où la souffrance est expiatoire et les blessures béantes
rites incantatoires extirpés du néant tel
le culte des crânes sans sépulture des fontanelle
et les vele de scampia, des pyramides mortuaires
hantées par des zombies pleins de poison dans les viscères
et les taudis d’la sanità reposent sur un ossuaire
catacombes somptuaires pour ces âmes d-mnées
qui au lac d’averne trouveront l’entrée des enfers
ou bien l’repos éternel auprès du christ voilé

refrain
et les fantômes de naples ont frappé à ma porte
j’leur ai ouvert, j’suis perdu, que le diable l’emporte
et les fantômes de naples ont frappé d’la sorte
me v’là sauvé pour toujours, en quelque sorte
x2

et la mort fauche la jeunesse de ses rafales à traiano
forcella, la sanità, anticaglia et chiaiano
quartieri spagnoli, scampia et miano
à secondigliano, ponticelli et giuliano
la camorra pointée du doigt, mais p’t-être bien que c’est la misère
avant toute chose qui rappelle les fantômes à son enfer
quant à moi ils m’ont dit « voir naples et mourir »
j’t’avoue ça m’a fait sourire
moi j’suis mort à la naissance, une ombre dans l’landeau
arrachée aux forceps des profondeurs de son tombeau
première vision de vie, l’expérience de la douleur
et les fantômes de naples m’ont accueillit comme un des leurs
j’y ai connu la vie, le mort et la renaissance, le deuil
et l’âme en peine de ma mère voguant sans cercueil

refrain x2

letras aleatórias

MAIS ACESSADOS

Loading...