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letra de le roi de babylone - maeda

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[couplet 1]
je n’entends plus personne hurler du haut de ma tour d’ivoire
je contemple le monde brûler, il faut le croire pour le voir
la fumée se fait sentir, quel splendide incendie
j’esquisse un sourire, cigare en bouche cela va sans dire
humeur et humour noirs, enfin au sommet je respire
le monde est un cauchemar, je suis devenu encore pire
caviar supersubstantiel, j’ai fait le tour de la terre
pour que mon art monte jusqu’au ciel j’ai plongé mes racines en enfer
immense empire bâti en étant parti de rien
pourfendu mes ennemis, des amis aussi, quelques-uns
des merdeux qui pensaient que mon rêve de m’élever était vain
maintenant ces gueux baissent les yeux en me tendant la main
absolument aucune empathie, y compris envers moi-même
mon seul but dans la vie, m’extraire de la race humaine
les rastafaris, les curés, le monde entier peut bien me maudire
en atmosphère raréfiée, je sais plus ce que se faire emmerder veut dire

[refrain]
je suis mes instincts, siphonné comme bronson
spécimen quasi éteint, c’est mon appét-t qui me missionne
je me fous du pouvoir mais le système me le donne
le maître, le verbe avoir, voilà ce que tout le monde cautionne
les gens sont envieux, maeda n’a peur de personne
puisque la vie est un jeu, dites-moi, pourquoi changer la donne ?
jusqu’à ce que tombent les drones de cette société félonne
j’occuperai le trône du roi de babylone

[couplet 2]
les pecnos bossent pour des fécules, pour leurs gosses
je fous rien j’ai mon pécule dans un hegde fund en ecosse
gardez votre vieille france blacks, blancs, beurs
moi je veux blanchir mon beurre gagné au black dans la douleur
ouais j’incite à la grève, à l’évasion fiscale
jusqu’à voir en porte-jarretelles la guichetière de la sécu sociale
j’ai chauffeur et garde du corps, un tueur serbe repenti
il s’incline et ouvre la porte, quattroporte maserati

[couplet 3]
j’attise les convoitises, la chrétienté peut chuinter
mais on ne me voit plus qu’on se le dise, je suis derrière des vitres teintées
darwinisme suprématique en haut de la chaîne alimentaire
je transmets mon code génétique tout en bouffant du soleil vert
au-delà du bien et du mal, je vous trouve humains, trop humains
notre espèce est animale, ce monde n’est pas un examen
maeda narcisse acariâtre, gardez vos valeurs de tapettes
moi mon fils sera un spartiate, le tien un bébé éprouvette

[refrain]

[couplet 4]
je prends la vie comme un jeu de cartes, solitaire et réussite
possède une dizaine d’appart’, une secrétaire anorexique
perdre me rend dingue, quand un magistrat m’y contraint
je me dis que dans la jungle y’a ni contrat ni un contre un
des envies de sortir le sabre, de m-ssacrer ces vermines
puisque le futur est macabre peu importe qui j’extermine
que les faibles meurent, la nature opère avec diligence
mais dans ce monde sans honneur j’opprime parfois avec négligence
une volonté d’apocalypse sortie du crime universel
aristocratie du cynisme lorsque mon ego chancelle
il ne suffit pas d’être primaire, moindre mal théorisé
philosophie salutaire, communisme idéalisé
œuvrer pour le progrès au lieu de jouer les requins
mais je refoule mes regrets lorsque je ferme mes bouquins
il n’y a pas de catharsis, qu’est-ce que je fais là, je fatigue
this confession has meant… nothing

[refrain x2]

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