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letra de en fin de semaine - m.o.s.c.h.o.p.s

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[intro]
– “j’laisse gavroche terminer mes phrases comme si on était jumeaux”
– bon, et même si ça lit la vidéo ?
– ah non si ça lit la vidéo y’a pas d’problème
– ok nickel. on y va ?

[couplet 1 : pluie-battante]
gavroche, lemson et moi, c’est riri, fifi et loulou
on cause du rififi on f’rait peur même au plus chaud des voyous
le bon, la brute et l’truand
destins liés comme les plus beaux des forçats
on prend les d’vants, on profite de la vie jusqu’à c’qu’on puisse pas
du mal à m’dire qu’j’ai pas mis l’plus gros derrière moi
qu’la plupart d’ma vie reste à faire alors qu’j’ramе déjà
comment faire pour voir le bеau quand on voit plus qu’le noir ?
un jour j’verrai les couleurs et là vous risquerez plus d’me voir
j’finirai ma vie au soleil, quand il restera plus qu’l’espoir
quand j’aurai enfin le choix et qu’j’aurais plus peur le soir
j’vais pas sauter les étapes, et j’vais faire croquer les potes
parce que si j’le fais tout seul, en quoi j’serais meilleur que les autres ?
c’est pour ça qu’j’rappe jusqu’à la dernière de mes rimes
inépuisable, j’suis la mieux réglée des machines
j’vais rayer les usines, raser les barrières
et produire clean jusqu’à baiser ma carrière
j’aurai pas d’regrets, à peine quelque pointe de peine
j’vais remplir la page de ma vie jusqu’à ce qu’elle soit pleine
on écrira la légende de nos existences à travers chaque track
on va pousser jusqu’au bout, accepter chaque claque
esquiver chaque flaque, partager chaque plaque, mettre le rap à sac
célébrer notre sacre, ouais les rois débarquent, mettre le monde en vrac
j’ai 18 ans, est-ce que c’est normal que j’sente la même chose qu’un putain d’trentenaire
j’vous laisse, faut qu’j’aille prendre un bol d’air
bien sûr qu’j’écris comme un fou, j’écris comme oxmo
et j’laisse gavroche terminer mes phrases comme si on était jumeaux

[couplet 2 : gavroche]
comme si on était jumeaux, ok
alors si on finit dans l’indigence au pire on aura donné c’qu’on pouvait
si au moins quelqu’un est sur les ondes quand on rappe c’est c’qu’on voulait
et j’mentirais si j’te disais que j’veux pas être remémoré
mais de toute façon rien qu’en étant en vie on en marque des milliers
je sais pas si mon style est novateur, si j’ai le verbe d’un orateur
ou si on dirait que j’imite un autre rappeur
c’est ça le piège : trop s’inspirer de ceux qu’on kiffe
faire de ma musique mon reflet c’est ça qui fera la diff’
mais faire briller sa vie m’a bien l’air d’être un énorme labeur
à la quête des vraies merveilles enfouies, comme un orpailleur
arrête ton cinéma, tu vois qu’t’inspires pas trop la peur
tes menaces sont aussi tranchantes que des couteaux à beurre
viens avec nous, du côté d’là où on juge pas
où la haine laisse sa place peu à peu à une tonne de réflexions
c’est drôle comme on commence chemin commun à la naissance
les chances divergent avec aisance les vécus changent sans prédestination
enterré en france, mais pas sans avoir vu les autres nations
alors c’est décidé, la terre sera mon réseau d’actions
bientôt on sort un clip, là j’l’annonce
et les projets s’entassent ça donne envie d’la suite alors on fonce
le niveau est cinglant, comme si j’avais pris vingt ans
les moschops un soir d’printemps
[outro]
viens avec nous, viens avec nous
dans un monde de féerie, dans un monde de mélodies, yeah, yeah, yeah
viens avec nous, viens avec nous
dans un monde de féerie, dans un monde de mélodies, yeah

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