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letra de la page - lycan

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[refrain]
la page est blanche, je suis aigri
rien n’est étanche à l’avalanche de mes écrits
car quand je penche mon crayon gris
le plancher flanche sous le poids de tous mes cris
la page est blanche, je suis aigri
rien n’est étanche à l’avalanche de mes écrits
car quand je penche mon crayon gris
le plancher flanche sous le poids de tous mes cris

[couplet 1]
il y a du sang dans mes sons, sens-tu la palpitation
le papier pulse et plie sous le poids d’mes émotions
je mène seul mes excursions, je n’ai que faire de vos prières
mes rimes sont fruit d’une extraction 20 000 lieues sous mes paupières
un crayon, une feuille blanche et j’t’emmène faire le tour de globe parfois ma raison flanche comme un coureur que l’on éclope
un sort narquois comme un faux frère qui te console tant que tu le côtoies
je suis comme toi mais je diffère: j’ai le ciel comme sol, le sol comme toit
et j’ai des maux de tête mais je pense tant que c’est légal
je varie mes moyens de locomotion cérébrale
dans mon crâne c’est le chaos mais pas question qu’on me devine
j’ai rapporté mon coeur à zéro degrés kelvin
j’ai ralenti mon pouls j’en ai rarement dit beaucoup
j’ai souvent ri jn’ai jamais fuit j’ai toujours pris les coups
mes convictions sont bancales je ne suis qu’un jeune hérétique
qui a tout l’héritage “lyrical” dans son patrimoine génétique

[refrain]
la page est blanche, je suis aigri
rien n’est étanche à l’avalanche de mes écrits
car quand je penche mon crayon gris
le plancher flanche sous le poids de tous mes cris
la page est blanche, je suis aigri
rien n’est étanche à l’avalanche de mes écrits
car quand je penche mon crayon gris
le plancher flanche sous le poids de tous mes cris

[couplet 2]
rarement rien à raconter et malgré moi souvent j’me tais
ça permet d’alimenter les remords qui viennent m’hanter
la véhémence de mes démences vient du malaise de mes démons mes silences me démangent donc j’me dévoile avec des mots
je m’émeus quand j’parle d’ma mère car j’ai du mal à dire “je t’aime” et je démontre à ma manière ce que je porte comme un œdème
j’ai la constance d’un jeu de dames j’agis comme ceux que je cond-mne
mes états d’âme ont la dureté et la couleur du macadam
écrire mes émois c’est là où mènent mes manies
j’n’ai pas -ssez de mes dix doigts lorsque je somme mes insomnies
et lorsque sonnent les heures sans vie, j’me force à tuer l’temps
j’écris en dilettante et jm’enfonce en me débattant
rien d’épatant n’en faites pas tant attendez la récrudescence
je suis battant, toujours partant mais pour partir dans tous les sens y’a trop de “moi” et trop de “je” dans mes lignes quand j’vide ma tête mais mes textes arrêteront de vivre quand j’arrêterai de vivre mes textes

[refrain]
la page est blanche, je suis aigri
rien n’est étanche à l’avalanche de mes écrits
car quand je penche mon crayon gris
le plancher flanche sous le poids de tous mes cris
la page est blanche, je suis aigri
rien n’est étanche à l’avalanche de mes écrits
car quand je penche mon crayon gris
le plancher flanche sous le poids de tous mes cris

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