a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de gulliver - lycan

[intro]
je cherchais un sens à ces sottises, un indice qui me dise où ma trajectoire vise
je ne veux pas vous déranger, je vous suis étranger bouteille à la mer, une voix de p-ssage …
j’ai été peu sage dès mon plus jeune âge
j’ai loupé le message et depuis je nage
je peins le rivage et crains l’orage
plein de rage que mon visage cache

[refrain]
je me sens seul dans cet univers
je suis bien trop froid j’ai vécu l’hiver
je voyais dans le rap un exploit culinaire
mais j’ai changé de dimension comme gulliver
je me sens seul dans cet univers
je suis bien trop froid j’ai vécu l’hiver
je voyais dans le rap un exploit culinaire
mais j’ai changé de dimension comme gulliver

[couplet 1]
j’ai grandi d’un coup, me suis senti maître
et j’ai perdu des sentiments à chaque centimètre
les centimes, la santé, les amis, les sorties …
j’n’ai jamais senti où les sentiers mènent
j’regardais des doc-mentaires jusqu’à me planter dans l’écran
je voulais tout savoir faire, avoir des problèmes comme les grands
j’ai fui puisqu’on affuble l’élément dissipé
ne t’en fais pas: chaque chute était anticipée
j’aurais pu apprendre, être un grand disciple
attendre et me feindre comme les gens d’ici
me fondre dans la foule et m’effondrer dans la foulée
l’encre sèche plus vite que les larmes
et les mots frappent plus vite que les lames à ce qu’il paraît
une pensée fixe dans l’encéphale je m’évade puis l’eau s’efface
je sais qu’l’alcool fait mal mais l’eau c’est fade
j’avance et m’interroge : comment sera ma vie ?
les doutes sont incommensurables
j’n’aime pas les marchands de sable ni la poudre aux yeux
encore un coup d’essai, après j’me couds les yeux
des peines à conter, des peurs à dompter
capable du pire mais coupable de bonté

[couplet 2]
le temps p-sse et le temps compte autant que l’avis des filles
pendant ce temps ma vie défile, je regarde comme un cinéphile
j’n’ai pas envie de faire semblant, mettre le masque et puis l’ôter
je vole en automatique j’n’ai plus le temps de piloter
depuis l’époque des bancs de l’école j’me fous de vos communautés
j’déteste tant dépendre des codes que j’pourrais me pendre décapité
donc vas-y monte à bord, prends ton envol comme une hôtesse
ou p-sse par dessus bord comme un cond-mné menotté
mes ruines sont sans décombres, j’ai tout caché dans mes complexes
un mec futé sans des cons serait comme un texte sans son contexte
de quoi suis-je capable ?
pourquoi ils m’accablent ?
se décuple le poids du cartable quand les enfants sont exécrables
demande-lui ton père sait tout, par rapport à vos repères c’est fou. mais je sais qu’au fond l’enfer, je sais qu’au fond l’enfer, je sais qu’au fond l’enfer c’est vous

- lycan

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