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letra de péninsulaire - lucio bukowski

[paroles de “péninsulaire”]

[couplet 1]
l’instant est servi sans glace par un taulier sans classe
dans le foyer s’entassent nos rêves de gosse qu’on embrase
oui, je sais, c’est en face, c’est l’ivresse qui m’embrasse
ce liquide au bon blaze gaélique comme thomas
disons qu’je suis en passe de transformer l’or en vase
c’que j’ai crée m’encrasse, c’que je créerai m’еmmerde, ouais
je suis toujours еn place, table du fond comme en classe
intouchable comme anthrax, animal sans contrat
[couplet 2]
le monstre que j’ai vomi circule en liberté
vend des doses d’été là où l’hiver traîne
se fout d’être des tiens, c’est un libertaire
en voie d’disparition comme une rivière claire
je suis un courbet avec un quart de staël
déverse un couplet avec un glass de ‘sky
leur postiche minable sera ma part de scalpe
la flamme du génie léchant la face de scalpa
tes poètes ne sont qu’des catulle frêles
à lécher les modes, tu n’seras que caduque, frère
déleste l’essentiel pour qu’on t’adule, merde
le portrait de ta femme sur un site adultère
souriez, vous vous filmez
ils nous ont bien dressés, on est devenus pire que des sales rg
pendant qu’les rampants font de longues carrières
bienvenue dans la république en marche arrière
ce monde est stérile comme la queue de kant
je sors de chez moi pendant qu’mon âme y entre
ferme à double tour et je deviens vous
et plus l’temps passe et plus je deviens flou
walking dead n’est qu’un h&m
trouverai pas l’élévation sur un marché d’elle
ni même la sainte ivresse dans un bar, c’est clair
les esprits courts ont fait de larges séquelles
[pont]
les esprits courts ont fait de larges séquelles
les esprits courts ont fait de larges séquelles
les esprits courts ont fait de larges séquelles
les esprits courts ont fait de larges séquelles

[couplet 3]
l’amour et l’art sont ma pénicilline
bien détaché d’vous, je suis péninsulaire
moi contre moi, je n’ai pas d’autre thèse
conflit constant comme le péloponnèse
métamorphose de poèmes en prothèses
allez briser les vôtres, paraît qu’dieu vous protège
mais qui le protège de vos putains de stress ?
qui soigne le cancer de méphistophélès ?
les métastases ont-elles des peines de cœur ?
croient-elles au bonheur et à un monde meilleur ?
à leur image, on bouffe nos propres corps
des porcs progressistes n’ont que des visions d’porc
nous brisons les portes, la clé dans la poche
éclat de rire, remington dans la gorge
nos vies passionnantes comme des sitcoms allemands
nos vides assommants nourris d’efferalgan
plats cuisinés dans des estomacs ulcérés
une série, un missionnaire sans magie
les couleurs s’effacent comme sur une fresque d’uccello
même les -rg-smes virent à l’anthracite
[outro]
nos élans vacillent, plus qu’des talents graciles
pour de l’argent facile, tout se barre en pastiche
nos vies sont des pouces levés, molles comme des bourses vides
folles comme des courses ivre
nos élans vacillent, plus qu’des talents graciles
pour de l’argent facile, tout se barre en pastiche
nos vies sont des pouces levés, molles comme des bourses vides
folles comme des courses ivre

- lucio bukowski

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