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letra de jadis - lpee

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[couplet]
vas-y, écoute ça cousin, viens voir comme la skunk tab-sse
poto, t’inquiète pas pour l’boulot, niveau son ça gratte
il faut qu’on s’attarde, ouais, on va l’faire
ton ons’ sur les ondes, blasphème
j’suis bon stratège mais il faut qu’on am-sse
de l’oseille ou du flouze et, pour ça, éviter l’bas d’gamme
xxx ça aide à réciter d’sales phases
mépriser l’tas d’sales femmes qui veulent te croquer la pomme
te disent “il est trop frais l’album” mais qui se barrent avec tes pascal
moi j’veux pas d’ça, j’veux juste mener une vie remplie
“marche droit et t’auras la réponse”, c’est c’que m’a dit gandhi
j’marche vite en ville et j’essaye de ne pas partir en vrille
j’veux faire ma ‘zique tranquille, ils diront qu’c’est l’or qui m’a mis dans l’biz
j’ai d’la rancœur mais y’a pas d’sang, pas d’pleur
juste mon oreille qu’aimerait entendre un accent d’ailleurs
mais c’est pas l’moment, sûrement qu’j’me barrai quand j’serai vieux
là je pense à mon grand père qui me regarde dans l’banc des yeux
et tous ces grands nerveux qui veulent me graisser la pâte
t’as qu’à leur donner ma carte, je n’compte pas piocher dans leur jeu
et toi qu’est-ce t’en tires hein ? tu crois qu’il y a une vieille ambiance
mais remballe tes mésententes, j’te jure que tu peux t’sentir bien
j’ai pas la bac au cul et encore moins la trace au nez
j’me rappelle pas de tout mais je sais que j’suis un gars p-ssionné
méprise mes potes de l’est, moi j’déchire tes soss’ de merde
on t’a pas sonné, j’rédige des tonnes de vers prêts à t’-ssommer
le rap ça m’connaît, malgré mon âge j’lui ai tout donné
j’me rappelle de la goudronnée, des voitures qui klaxonnaient
ça m’a dosé un temps, tu m’diras que j’suis grave fou
mais j’ai réagi en m’disant qu’il n’fallait pas qu’ça m’p-sse sous l’nez
maintenant j’suis fier, fier de voir qu’la bombe est amorcée
j’peux m’permettre d’encaisser les coups vu qu’je n’ai pas morflé
j’veux pas d’trophée, mon bien c’est les textes dans mon ordi
j’arrive plus à dormir donc pas d’punchline sur les bras d’morphée
alors là, les gars, vous m’étonnez tous
vous n’pensez plus au rap, seulement à dérober l’flouze
j’ai vu sonner les douze coups
une meuf en r-t-rd perd sa chaussure, elle s’fait lapider à gros coups d’douze fous
c’est c’que vous êtes, face à toi j’reste debout, mec
j’lâche des tas d’bêtes de couplets même sans méthode comme le wu-tang
hors de nous-mêmes, on a l’habitude de s’emporter
si tu redoutes l’orage, ferme les yeux et laisse le vent t’porter
j’reste devant, j’porte mes défauts et erreurs sur le dos
j’veux pas d’mon cul sur le trône si ce jeu n’est pas encore prêt
fais comme cortex : affiche-toi, raconte de sales histoires
une tête de ‘loss, minable, finira dans l’vortex
j’m’emporte, mec, mais c’flow c’est d’la magie noire
un concept de marginal plus lourd qu’les ‘eins de nabilla
et, si tu crois qu’c’est l’point final, c’est qu’sale con tu t’es trompé
j’fais rimer juste trois syllabes et voici l’rap d’un garçon effronté

letras aleatórias

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