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letra de j’en peux plus… - lothkon

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j’en peux plus d’entendre dire que c’est comme ça qu’on y peut rien. j’en peux plus de m’attendrir sur l’homme qu’a pas compris son chemin. j’en peux plus d’attendre que les innocents sortent de prison demain. mais je veux plus m’tendre, même si les keufs partent en vrille…sont gueudins. j’en peux plus, de regarder ce monde s’aggraver, mais continuer d’se gaver ; y’a plus que des marques et des lop’sa gravés dans le cerveau de tous ses caves, et j’en peux plus de voir tous ces glands, collés à l’écran débile ; les pet-ts scrutent des incultes s’engueuler et les grands des bites. m’expliquer que sans gueuler, je peux plus, alors je t’débite qu’il a plu tant de bombes, et de mensonges, dernièrement, qu’ça va très vite. on a plus le temps, c’est la merde et la fermer, dès lors j’évite. j’en peux plus, de me voir, le désespoir comme devoir, de lire dans l’afflux d’infos, tant de flots de faux qui font que je délire. j’en peux plus leur croissance comme matrice, on produit le vivant, ça m’attriste, qu’on s’en batte les steacks d’l’aspect débectant, des bêtes tuées à la machine. j’en peux plus de ces poisons à foison dans quoi qu’on boive ou bien graille ; c’est l’hallu, les paysans bouffent plus ce qu’il font pousser…ça devient grave. j’en peux plus qu’on attende le bord de la falaise, pour s’dire qu’ bon ! là, fallait, mais la chute est entamée…c’est bon, reste à l’aise, affalé. j’en peux plus de toutes ces têtes d’eau qui sont rentrées dans même moule qui savent plus bouffer sans macdo, tressaillent, très seuls, sans facebook. j’en peux plus, ils sont tous pareils, dans l’paraître, on est mal-barré. tous ces trous du cul n’ont pas de rêves, à part le pez, le pen, et mille mètres carrés. j’en peux plus de leurs tafs pourris, pour un smic, bientôt payer en roupies
j’veux plus être la crampe, d’un mec en manque d’égo dont la vie a croupie. j’en peux plus de voir des salariés s’aliéner à l’usine vu qu’ils ont plus que ça ; et que leur boss qui ne bosse pas se pavane dans le luxe. aaahh !!! j’en peux plus qu’y’ai que l’respect des traditions, qui les traîne à l’insurrection, du « tous pourris, chacun pour soi », qu’on se chie les uns sur les autres. moi non plus, j’aime pas voir des putes et des clodos quand j’me balade dans la ville, mais c’est parce que je kifferais plutôt qu’il n’y’est plus de malades de la vie. j’en peux plus qu’on exploite en asie, et qu’on euthanasie l’afrique pendant que nous pet-ts blancs, bien nantis, on s’en bats les c’, vu qu’on a l’fric. j’en peux plus de voir ces gamins galérer la tête blindée de d’mouches et que nous on matte ça, serein devant la télé, à becter plein la bouche. j’en peux plus de leur démocratie, j’veux plus voter pour des mecs acquis par les fortunes mondiales, qu’ont déjà opté, pour un ordre en kaki. vu qu’on capitule devant le capital, qu’a buté le vital, abouti le viral, -ssoupi le quidam, jusqu’à offrir l’inévitable. j’en peux plus de les voir s’ abrutir, obéir à big brother, à tout prix. jusqu’à rentrer un soir du shopping, et pim !! l’huissier a tout pris. j’en peux plus de voir des mannequins nues, à chaque coin d’rue pour qu’on achète leurs merdes. elles ont pas plus de 15 ans qu’elle vantent le confort du string accepté par leurs mères. j’en peux plus qu’ici pour un stick, tu subisses les bâtards de la bac, pour qu’à coup de picole et de tabac, légalement, l’état t’abatte. j’en peux plus qu’l’alcool est la cote et qu’pour des cônes on te cl-sse comme un toxo, alors qu’ plus d’20 poivrots sont claqués depuis qu’a commencé le morceau. j’en peux plus d’entendre que rachid voile et qu’les roms volent, franchement c’est quoi ces blagues de facho. .ah ! non . pardon c’est d’l’humour français… j’en peux plus de voir la culture rachetée, hachée, remâchée, et relâchée au marché. et ça marche et tous ceux qu’ont des trucs à cracher sur le cash restent cachés. j’en peux plus de me défendre, devant des fanges quand je dis que je fais et que j’écoute du rap. mais en fait je veux plus m’étendre, j’m’en bats les coudes qu’tu zappes. t’sais j’voudrais plus avoir envie d’écrire que des lyrics amers. mais si tu me dis qu’ça merde pas, et que le rap c’est vulgaire, j’t’offre un « niquesamère »

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