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letra de on s'était juré - lonepsi

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[couplet 1]
ouais, le temps p-sse et nos décisions nous appartiennent
ouais, le temps p-sse et nos décisions nous appartiennent
on s’était jurés qu’on allait réussir pour les parents
dans la banlieue de paris, qu’est-ce qui pouvait nous apeurer ?
mentalement, tout était bon, on était préparés
on écoutait du peu-ra et l’amitié s’opérait
on monte un groupe, une bande de potes inséparables
on sèche les cours croyant qu’à plusieurs ce n’est pas grave
on ne pense pas l’avenir et son déroulement
on zigzague entre les voitures sur des routes à double-sens
on manquait les cours d’histoire pour aller créer la notre
le français, les mathématiques, on prenait les devoirs d’un autre
je nous revois encore avec nos dégaines de gamins
à se raconter toutes nos histoires, défoncés jusqu’au matin
à grimper sur les toits en observant la nuit tomber
le plus souvent l’hiver bien qu’on avait les pieds congelés
on pouvait s’en aller sans les prévenir comme des marins
quand je repense à toutes nos gaffes, on était de vrais demeurés
s’il y avait ne serait-ce qu’une bousculade on partait l’démarrer
je me souviens que vous étiez là pour aider ma reum
putain
pendant que nos camarades se mettaient dans les études
on s’enfermait dans un sous-sol, en verouillant dans la serrure
on arpentait le bonheur, on l’avait quasiment détenu
on pensait que quoi qu’il arrive on ne serait jamais déçus, mais

[refrain] (x3)
le temps p-sse et nos décisions nous appartiennent
certains partent à l’armée et d’autres restent au quartier
on cherche le bonheur et tout ce qui fait sa rareté
expérimentant des choses illégales en aparté
ouais

[couplet 2]
on s’était jurés qu’on allait réussir pour les parents
dans la banlieue de paris, qu’est-ce qui pouvait nous apeurer ?
mentalement, tout était bon, on était préparés
on écoutait du peu-ra et l’amitié s’opérait
pendant que le monde se plaignait de la vie
on repeignait la ville quand elle n’était pas agitée
on était là quand fallait ramener la clique sur
une soirée à paris et revenir la matinée
pendant que le monde se plaignait de la vie
on repeignait la ville quand elle n’était pas agitée
on était là quand fallait ramener la clique sur
une soirée à paris et revenir la matinée
on arpentait le bonheur, on l’avait quasiment détenu
on pensait que quoi qu’il arrive on ne serait jamais déçus

[refrain] (x2)
le temps p-sse et nos décisions nous appartiennent
certains partent à l’armée et d’autres restent au quartier
on cherche le bonheur et tout ce qui fait sa rareté
expérimentant des choses illégales en aparté

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