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letra de la graine - l'ma

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intro:

j’te raconte l’histoire
la p’t-te graine, l’ma, le melodist et came

la pet-te graine s’arrose de larmes
autonome et indépendante
tu la verra pas faire l’aumône
elle rêve d’une vie itinérante

elle renie pas ses racines
même si un avenir -ssis
est la seul chose qu’on lui propose
dans ce pays raciste

les jeunes poussent dans des serres
les salles de cours ce déserte
cultivés de n’importe quelle manière
dans les parcelles qu’ils réservent

comment veux tu qu’on s’préserve
des ogm, des pesticides
l’atmosphère empeste ici
on pousse comme d’la mauvaise herbe

ils parlent de génération foutue
dépourvue de talent
ils t’interdisent d’user d’ta langue
si t’es indé et pas sout’nu

mais la p’t-te graine deviendras [?]
même si elle pousse [?]
elle fait pas de sa vie un mélodrame
et compose la bande originale

les jolie fleur ce fanent
de ne plus voir le soleil
l’ennui, la folie, elles flânent
à en perdre le sommeil

en parfum d’pétale et joint d’pollen
en attendent qu’les idées germent
et en s’demandant comment
elle va p-ssée l’hiver

refrain:

elle veux sortir de son trou
sans être une parasite
avec les rêves qu’y l’habitent
ainsi qu’ses peurs au trousse

tu choisit pas là ou tu pousse
c’qui est sur c’est qu’tu grandis
alors elle reste en vie
et observe ce qui l’entoure

au pied des immenses tours
elle a ses doutes particulier
ce que le silence couve
car elle l’empêche d’articulé

habitué a perdre des feuilles
quand viens l’automne
j’ai pris l’une d’elle posé au sol
pour y inscrire quelque parole

on veux sortir de nos trou
sans être des parasites
avec les rêves qu’y nous habitent
ainsi qu’nos peurs au trousse

tu choisit pas là ou tu pousse
c’qui est sur c’est qu’tu grandis
alors reste en vie
et observe ce qui t’entoure

à la recherche d’une terre fertile
dans un système pervertie
on lui prédit quelle perdrais l’fil
pourtant son coté clair s’exprime

elle se construit, à son rythme
parmi les parvis d’la ville
jour après jour, fibre après fibre
elle finira par y parvenir

mais c’est rare qu’sa vie s’anime
fragile comme une chrysalide
elle reste figée, rêvant d’respirer
des [?]

et puis partir loin des bruit d’la ville
des pluie d’salive, d’l’odeur de p-sse
des murs salit, des mœurs
aujourd’hui démarre sa vie

la p’t-te graine c’est lui, toi, moi, ou elle
c’est ma jeunesse que si peu comprennent
c’est la même sève qui coule dans nos veine
crois en ta légende personnel

sans oublié le reste ou f’ra c’qu’on aime au fil des saisons
car à coté des r’mord l’échec n’est qu’infimes déception

si les élément s’déchaîne
et qu’tes branches s’imbibe d’alcool
oublie tes véhémence pour t’aimer vraiment
combat ta peur de l’autre

a tout ce et celle qui peuple ces terre
en particulier dalva, à toute les graine qu’on sème
ale ohm nama shyvaya!

refrain

[fin]

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