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letra de pantagruel - llr

[llr]

je me sens… mal
toujours envie d’parler, faut que je déballe
compensation et sensations
l’impression d’être le seul dans cette situation
communication introvertie
un peu dans mon monde cela m’donne le vertige
sociable, que ferai-je sans les potes ?
au diable le scrabble, réalité frappe à ta porte
mauvaise graine ou pauv’ pomme de terre
j’me démène, ma mentalité me perd
philosophique depuis la nuit des temps
des cordes tombent à pic, la dernière pluie m’détend
mon esprit est ici, toujours en dilettante
p-sse bien la piscine, retour dans le ventre
fait in utero, n’oublie jamais cet antre
plus ils jouent libéro, plus ça rentre
chic physique, sic un type psychique
chique sur l’amnésique, c-sse briques musique
transite, visite, avec anxiété
des litres de khi de l’être de qui tu étais
un long fleuve tranquille jamais ne t’apprêtes
vérifies bien la quille de tous ceux qui t’affrètent
blanc comme neige, tournez manège
ressent le piège en plein dedans j’y siège
supra subjectivité, tu feras d’l’activité
p-ssivité, limité, imiter fertilité
une pleine peine pour les hyènes, les juges
dévalant la saine plaine sans laine en luge
subterfuge, la peine un peu sur refuge
v’là la certaine reine de mon déluge
vermifuge et vacciné
de la purge car maximé
ça urge, la fac s’y met
s’insurge de chaque ciné
l’existence un soap opéra
j’me lance la sono paiera
j’ai le look coco, perestroïka
du malibu coco me laisse stoïque là
avec mes échos spirituels
j’fais pas d’déco, ni d’rituels
m’faut plus qu’un plat chaud, pantagruel
pas d’réac à chaud car à ce compte là, cruel
pour de vrai au cachot, on t’a résiduel
un hamac à chauve, placide du elle
pas dans les circonstances atténuantes
perd la constance de conscience, là des nus hantent
j’demande une grande instance, qu’y ait des nuances
j’entends qu’les gradins s’tancent, pillés du sens

retrouver du flaire
hume un peu l’air
retourner la terre
humain peu clair
fut un peu chair
s’souvient peu d’hier
plume un peu perdue
brûle un feu vert

braille
tiraillé par mes entailles
t’es sénégalais, parle leur en braille
t’essaie de m’égaler pour être sur la paille ?
j’vais t’régaler avec un gros c-ssoulet
sans m’égarer, mon flow t’as saoulé ?
dire n’importe quoi, ça m’apporte quoi ?
peut être m’ouvrir la porte de votre toit
de moins m’emporter je vais faire en sorte
afin que mieux j’me porte, que vieux je m’en sorte
bien je me comporte, tiens ça ne rapporte
pas plus que de prêter main morte
des problèmes au fin fond de mon être
p’t’être qu’un miroir représente une fenêtre
un mal être par rapport au paraître
pas besoin, pour les gens, les connaître
mais c’est pourtant si important
fais ta pluie et ton beau temps, autant
qu’un droit de veto de l’otan
lâche des larmes comme un impotent
pour tout le monde qui plaidera ?
aide toi et le ciel t’aidera
qui sera le premier qui cèdera ?
au plaisir tu y accèderas
momentanément
tu t’attires les emmerdes comme un aimant
pas de moyen de paiement
tes compliments j’te les renvoie pareillement
t’es dément, ça te démange
de démentir c’qui nous paraît évident, j’
attends qu’la vie change, à quand la vidange
une mort pour atteindre la vie d’ange ?
un peu peur de ce qui va se p-sser après
quand viendra l’heure bien sur que j’appré-
hend’rais, tout peut bien se p-sser d’après
certains écrits mais pas de suite enfin prêt
pour l’instant je m’y prépare
malgré un mauvais départ
mes erreurs je les répare
jusqu’à ce que nos chemins s’séparent

- llr

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