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letra de ce jour où l'on rendra les armes - lexical

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couplet :

chaque aurore lève le voile sur un monde assombri
par les idées noires car tout le monde a sombré
dans le mal-être, à croire que le bonheur a son prix
trop cher pour le garder alors on s’accroche à son prêt
à un son près, on passe d’un silence à un sale cri
de la même manière qu’on passe d’un ciel bleu à un ciel gris
pas une seule vie n’est épargnée par les revers еt les coups durs
pas un cœur qui n’est pas de points dе sutures
je vois de moins en moins de soudures entre les êtres humains
de plus en plus de ratures et de sang sur nos mains
nos sentiments sont inhumains :
sommes-nous mauvais de nature ou nos écarts nous poussent-ils à prendre les mauvais chemins ?
peur du lendemain, tellement d’épreuves à surmonter
combien touchent le fond ? combien ont vraiment su remonter ?
on ne sait que se monter les uns contre les autres
assez remontés pour que nos rancœurs ne prennent jamais fin…
pont:

alors on feint jusqu’à en enfreindre les codes d’honneur
à trop suivre les autres, on marche dans de mauvais sillage
nos yeux ne brillent plus, ternis par des visions d’horreurs
on ne fait plus bonne figure à montrer son mauvais visage
désertes sont les poitrines car il y a peu de donneurs
on s’regarde plus en face, la joie des autres, on dévisage
et c’est notre perte que l’on bâtira au fil du temps jusqu’à ce jour où l’on partira…

refrain :

quand vient l’vague à l’âme, nos joues s’noie sous un déluge de larmes
que restera-il de nous ce jour où l’on rendra les armes ?
notre foi sombre à genoux comme les feuilles qui tombent des arbres
que restera-il de nous ce jour où l’on rendra les armes ?

couplet :

résignés au fond à ne plus vivre comme on le devrait
à s’éloigner de l’essentiel, à frôler la mort de près
il y a beaucoup plus de regards vides que, d’amour, il y a de vrais
parce qu’on aime se faire souffrir sans aucunes nuances de grey
on tire des traits sur ce qui nous est le plus cher
pour ne plus être déçus et, de haut, pour ne plus choir
peinés de ces choses qu’on ne pourra jamais plus faire
on fuit à chaque difficulté craignant que ça ne soit encore plus noir
qui de nous est le plus fier ? qui de nous est le plus lâche ?
qui se renferme le plus ? qui de nous est le plus cash ?
pour la souffrance, il n’y a plus d’âge…
derrière nos dépendances, on se cache pour que la douleur ne fasse plus tâche
comme prisonniers de cages, isolés dans nos boîtes crâniennes
comment pouvoir s’en évader alors que nos ailes crament, elles ?
l’issue est proche, on se rapproche à chaque pas d’elle
continuant de ramer, le poids des maux dans chaque pag-ye…
refrain :

quand vient l’vague à l’âme, nos joues s’noie sous un déluge de larmes
que restera-il de nous ce jour où l’on rendra les armes ?
notre foi sombre à genoux comme les feuilles qui tombent des arbres
que restera-il de nous ce jour où l’on rendra les armes ?

pont :

a se dire que tout est écrit, qu’il n’y a aucun recours
on ne regarde que le cadran pendant que l’heure tourne
pessimistes, les années filent comme un compte à rebours
rien n’arrive et nos proches partent chacun leur tour
les regrets sont grands mais le voyage est sans retour
quand on s’rend compte qu’il n’y a plus personne lorsqu’on se retourne
et jusqu’au bout, on en pâtira… à trop courir après le temps, c’est le cœur lourd que l’on partira…

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