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letra de rêve vol vers - lechad

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woaw, bonjour, t’as pas de nom ?
en tout cas sache que ton trou est canon
ah bon… tu dis qu’t’as fais déjà plein de mal ?
grace a toi j’vais percer, investi 4, 5 balles

tu connais lechad ? rien, c’est un pote
j’suis paumé j’te parle, on dit qu’t’es quelqu’un d’glauque
t’es pas un fou dangereux, c’est ce qu’on croirait à t’entendre
montre moi c’que t’as dans l’ventre si c’est pas d’la poudre aux yeux

bordel mais écoute moi j’suis pas déter donc je m’enfonce
c’est pas d’ta faute si ceux qu’en font sont des félés d’trous d’balles
face aux coups bas, aux lou ja, aux you voi
dis moi pourquoi on n’loue pas l’même boom tchack

j’ai du gratter des proses pour effacer mes maux
t’es le seul qu’on charge pour décharger les autres
insatisfait j’compte en m-sse mes attentes de poète
j’avais du plomb dans l’crâne bien avant de t’connaitre

(pff, qu’est-ce que t’es prétentieux…
on est cinq en tout, mais j’me sens tellement seul
oublie pas qu’t’es rien sans nous…)

moins d’soumis que d’dominateurs d’après tes fourberies
j’entend un double clic, c’est pas l’bruit d’mon ordinateur
j’suis paumé en fait, j’me sens comme meursault ensoleillé
j’te planque dans l’oreiller pour m’reposer en paix

rimes polysyllabiques mais j’parle pas d’ma face à chaque phase
l’originalité c’est b-n-l à la ratata
j’enverrai ma carte à tous les as d’la gachette
tu s’ras la dernière solution qui me p-sse par la tête

même le neutre s’éclabousse sous tes ricanements
une peur bleue de voir rouge quand tu tires à blanc
j’entend des boom boom pour tout coup d’pouce dans ta poudreuse
a quoi bon coupecoupes, coups d’boules, kung fu face aux coups d’feux

plus plaqué qu’un rugbyman, toute fin est inéluctable
me tirer du rap suffit pas, j’me tirerai une balle
juge irrécusable d’ma propre fin et celle d’mes chansons sales
j ‘ferai mon trou vite et brutal car ce sera dans mon crâne

(tu sais, pour que je m’ote la vie
y a pas besoin d’un gros calibre)

après tout, on m’a toujours dit qu’j’étais flingué
même quand t’es blindé, tu sens grave les coups
si j’cri ma peine, ma main n’vient plus mal armée

la p-ssion démarre par p et fini par n

regard froid en trompe l’œil, redoute la fonte des glaces
elles jouent avec mon cœur, ces putes s’font des p-sses
j’deviens parano, viens jouer a la balle j’adore
tous ces drames à mort, au fond c’est pas d’ta faute (bis)

« on en arrive à une extrémité
-on en arrive à une extrémité putain mais est-ce que c’est la bonne ? parce qu’on réfléchit tout le temps
– bah j’fais quoi là, dis moi c’que j’dois faire parce que là j’suis… dans la merde »

et je parle à tort à une arme aphone

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