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letra de #34 - le bon nob

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je crois que j’ai compris, si tout ces fous se pressent pour le prix, c’est par peur du prochain trou, du prochain cri, du prochain crew qui nous épousera, on est tous des rats, on bouffe de la fumée crade et on tousse du gras

on touche du bois quand on monte en grade et que nous poussent des bras. tu retrouveras pas mes débris le jour où tout se défera. je fais du bruit à mon éch-lle et faut pas que ça t’effraie, ça devrait faire du frais chez les frères alors je donne du vrai

j’avance tout près, je crois que j’ai compris, si tous ces fous se pressent pour le prix, c’est parce qu’on trie. leur envie de gloire a l’air d’un combat contre l’oubli… moi j’écris pour mon envie de voir l’humain qui nous lie et le mal qui plie

il manquait plus qu’un peu de plaisir pour être accompli, pourtant t’arrêtes pas de médire sur le décor qu’on plante, c’est pas du carton plein, ni du coeur tout plat, c’est de l’écart qu’on se plaint. j’en connais qui complotent, l’équipe complète, t’es plaquée pour la première qui les plotte et la paie qu’ils pourront claquer dans la flotte avant de couler, ceux qui veulent pas se fouler. j’en connais qui sont short alors ils sortent un slop trop moulé

vous voulez quoi ? ecoutez la bêtise humaine, vous crachez sur les trop gentils, sur la paix qu’ils amènent. vous voulez des bières, des glaires et des dents par terre, vous roulez droit dans la merde et ça encr-sse vos artères. j’ai compris, à force d’-n-lyser et de voir mon square se vandaliser, mon devoir c’était de c-n-liser les frères qui me faisaient baliser le soir, on disait “garde l’espoir et suis les alizés”

tu vas voir, on a vu que l’idée est délaissée, on s’est c-ssé les dents sans délaisser la soif de voir s’apaiser les temps. mais ça prenait du temps, j’ai vu du sang dans les yeux des amis, j’ai encaissé les coups que la vie leur avait déjà mis. et je crois que j’ai compris, il faut qu’on parle et qu’on s’apprenne, que chacun y mette sa patte, et qu’on vive le temps que ça prenne. ensuite on déguste, c’est parfois doux, parfois amer, on fait en sorte que notre ligne soit celle de la mer

j’ai l’horizon en face et j’y fonce, sors le regard de glace et les sourcils qui froncent. t’as la place, viens, je bouffe pas la lumière, parle-moi de ce qui te fait mal à l’humeur, on ira soigner par la joie, par le froid, je m’imbibe le foie et je me marre une fois, depuis que j’ai compris qu’on vivra pas long, ma foi…

fini de traîner dans ce foutu salon, y’a du soleil et moi je tousse à l’ombre. ouais j’ai compris, maintenant place à la pratique, qu’on oublie son nombril et on devient plus empatiques, on fait ça sans trac, tant qu’on troque de bonnes énergies, décontracte, vas-y, donne de la synergie…

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