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letra de paris by night - le bavar

[couplet 1]
tu peux être victime ou prédateur
t’façon, la police et l’état te gardent dans le collimateur
j’ai les deux pieds sur l’accélérateur
et ouais j’abuse, grille les feux, les stops, dans les couloirs de bus
c’est pas tarantino mais j’ai l’boulevard de la mort sous mes pas
garanti trop coupable
inévitable comme le crack à barbès
à trop traîner dans les endroits glauques et propices à l’herpès
j’reste allergique aux crs
plus grand-chose ne m’intéresse, à part faire d’la fraîche sous les feux d’détresse
presque pressé d’s’anéantir
et l’envie d’agresser n’importe quel nanti
j’connais ceux qui cantinent, j’connais ceux qu’on cantonne
à ce putain d’bitume, réduits à sniffer d’l’acétone
dans les réduits d’un squat, soit
vulgairement chacun attend sa putain d’mise en boîte

[refrain (-2)]
paris by night, paris d’la maille et des galères
paris qui t’englout-t ton salaire
cherche pas à savoir, halal, casher
ici c’est paris by night sa mère

[couplet 2]
jeux, putes, alcool, drogues, t’façon
je tu il tous nous y p-ssons
et puis c’est grillé, toujours pour quelques billets
un peu comme une beuh coupée au verre pilé
ça sonne faux, comme dans la rue, gucci, prada
comme les sourires sur rfo venus d’gwada
ça reste l’intifada sous l’arc-en-ciel
puis la garde-à-vue pour des paradis artificiels
moins d’une dizaine de kilomètres de la chine à l’afrique
c’est cramé, du treizième au dix-huit
tu p-sses le périph, tu p-sses une frontière
fais gaffe au shérif et aux vols à la portière
surveille ta meuf, planque ton matos
y a qu’la violence et les bastos qui sont gratos
y aura qu’la seine pour accueillir ta dépouille
les poches vides, ivre et tout l’monde s’en bat les couilles

[refrain]

[couplet 3]
qui veut nous caner jusqu’à l’os, héroïne c0ke ecsta
déjà au fond du gouffre, pas moyen qu’j’f-sse des extras
extrapole, on est tous extra-cools
tous à s’enfumer des joints et dire “yes man, ça roule”
on ira tous taper sur des tam-tams
et tu raconteras aux flics que j’t’ai refourgué d’la came
tels sont mes états d’âme, hein
b.a.v.a.r, des champs d’canne à paname

[refrain]

[outro]
ouh! eh ouais
dans nos errances nocturnes
rien qu’à vadrouiller
rien qu’j’ai traîné mon cul dans chaque recoin, chaque rue
de cette putain d’capitale
toi aussi j’t’ai vu
77, 78, 91, 92, treize quatorze quinze

[refrain]

- le bavar

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