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letra de cheum - l'armoricain

les yeux rivés vers les étoiles, vu que j’ai toujours rêvé d’être astronome
ou astronaute.. d-mn! j’suis cond-mné à gratter des astros. môme
je ne pensais pas à mon avenir
le futur c’était seulement une révolution de l’horloge : sa rapidité fut latente
et dès lors j’attends un signe, une pluie de fortune opportune
le bonheur transporté par une tortue miniature, tu suis ?
le manège peut durer des siècles, j’pourrais cramer des cierges
sacrifier des vierges, voir le radeau funeste, en flamme, s’éloigner des berges;
surplus inutile, je crois au créateur le plus simplement possible
fait moi signe si je ne suis pas le seul narrateur, j’oscille
entre la captivité de mon capital et une vie d’exilé nul besoin d’un curriculum vitae
enfaite rien à changé, le futur est toujours aussi proche, vu que d’un jour à l’autre
je p-sse de motivé vaillant à une vulgaire loque
c’est le flow et le fond, autant que j’aime et j’déteste le pays de ces amerloques
j’préfère t’ennuyer avec ma vie plutot qu’avec des “ta mère je la f-ck”…
est si j’échoue, ce sera surement de ta faute
car c’est ce que ton regard porté sur moi connote
parfois j’aimerai ne plus exister aux yeux des autres
tarder infiniment à rendre des comptes, p-sser aux travers de tout se désordre
usé, face à l’acharnement des opportunés
frustré, tristement leader non -ssumé
sans cesse acculé, les mêmes lois pour tous, mon cul
sur la commode en t-tane on se laissera pas enculer
marianne nous a tué, faites l’amour pas la guerre,ok
à mon retour son visage, de s-m-nce, sera maculé
2014ème fois que j.c. de percer
en mc plus de chance de miser, gagner au tiercé
j’rap ma routine mutilante, bonheur comme militant sous poutine
rêve de finir le taf dans un étang, les ennemies noyés sous vide
faut que j’-ssouvisse ce désir d’un monde meilleur à la madara
non! j’veux créer des liens, mais j’y comprends rien comme le mandarin

fini les efforts, je veux le réconfort
un formibable fort, dans une forêt loin de toute villes amph0r-s
me lever en forme dès l’aurore, pet-t je me moquais de cette vie
aujourd’hui je me lève en tort, encore en r-t-rd, pour trainer devant l’ordi
je ne veux point me plaindre, mais je crains qu’en ne disant rien
je ne sombre dans les limbes, r-ssure moi si dans ce cas nous sommes un peu plus que plein
peut être sur un mauvais chemin, je ne devrai pas m’écouter
d’après eux, plutôt les écouter, donc ils s’écoutent parler sur d’eux(deux)
fois plus de connerie dans leur beuglements, 4 fois plus de chance
d’être en contradition avec nos principes et cela dans n’importe quels camps
c’est dingue, et dans le lot j’porte mes defauts pleinements -ssumés
j’ai laché des mots faux, je l’avoue un jour ou l’autre faudra l’-ssumer
on ce prétend tous être droits et digne, c’est une utopie
la vie un long fleuve tranquille ? non, rien de plus qu’une coloscopie
les colosses bondissent sur les faibles, les bolosses, en m-sse, prolifèrent
les raisons de ma 1ère mesure : trouver un coin paisible dans l’univers

flying in the universe (x2)
parce que le monde est cheum (x2)

- larmoricain

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