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letra de cavale sans issue - l'armée des 12

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[nikkfurie]
en quelque sorte, j’suis mon propre produit scalaire
entre autres, je conduis le scanner, récemment, j’ai produit ” casper”
en morse et dans la langue de shakespeare et de fred aster
9.3., mon matricule, je désarticule ma clavicule
comme mel gibson dans l’arme fatale
je caricature mes habitudes
mes habits tuent, ricard et thunes, pas d’amalgame !
mon véhicule enterre icare, en terre ép-rs-
nostalgique de pierre richard ! hun, hun
j’ m’évade, j’m’enfuis de tes rimes sales !

[cuizinier]
j’ai essayé de fuir cette pute mais je n’en avais pas le courage
pensant à l’entourage pendant trop de temps qui s’en bat les couilles de ma gueule
je tremble aucune prise de risques, m’étrangle nerveus-m-nt
étrange ? non ! pour un schizo handicapé comme un triso
j’ai fuis les rails, fuis les médicaments cette balle
je préfères me chier dessus, continuer métro boulot dodo dessus on descends ce gin et jus

[hi-tekk]
c’est le nouveau jeu télévisé à la mode , animé par des présentateurs
célébrités à la mords-moi le nœud, ces pédés disaient que si je gagnais ce serai super et lucratif
ça me sortirai de toute cette merde mais c’ est de la baise est-ce la peine?
respecter les règles en risquant sa peau
faire péter les caisses en visant les flics
permettez l’esquive, c’est le jeu la fuite est hard et sélective
j’ai toute la ville à mes basques à mes trousses
c’est grave j’ai l’énergie qui se vide à vitesse grand ” v ”
la distance me tue ,je rallie toutes mes forces dès lors
en un dernier effort j’ai couru jusqu’à sentir touts mes muscles brûler
je ralentis en allant pire
j’ai dans mes veines de l’acide sulfurique à la place du sang
m’enflammant de l’intérieur c’est sulfureux
dire que ma salive acide se mélange à mon haleine est inutile
mes gencives saignent, l’adrénaline se disperse
mes sens restent en alerte mes jambes s’y prennent
dans un marécage de ciment tant pis je crève au milieu des jerricanes d’essence
mais je m’immerge en scred, je n’ai rien de spécial
et vous vous êtes la merde en décomposition de ce monde
aucun de nous n’est unique surtout s’il est pitoyable alors: fuis!

[refrain: tekilatex]x2
c’est le grand marathon de la vie mais je ne cours pas -ssez vite
et ce matin j’avais décidé de rester dans mon lit
et même si j’avais couru, en étant parti au bon moment
je me serais sûrement fait dép-sser par les événements

[tekilatex]
ils sont toujours derrière moi
à me répéter qu’ils ne seront pas toujours derrière moi
jusqu’a la fin de leur vie
et mon linge sale me poursuit, mes problèmes me traquent
ma cervelle se braque, je craque et je m’enfuis
de la routine, de l’ennui en courant seul dans la nuit
je cherche a m’en évader, je tente de m’en échapper
j’essaie de les éviter mes responsabilités
constamment surveillé par un oiseau à la tête de sentinelle
je me sens si bête, je l’aime et pourtant je m’enfuis d’elle
mes engagements auprès de mes proches m’étouffent
l’honnêteté c’est trop lourd à porter quand on a le monde à ses trousses

[tido berman]
c’est bien fait pour ta gueule
desserre les nœuds dans ton ventre
tes poils s’ hérissent
parachuté dans un film d’ épouvante
blessé tu te vautres
ton corps se déshydrate tes pupilles se dilatent
la paume de tes mains devient moite
je suis pas si serein, je crains l’avenir
j’écris et comprends ce que rappe
bien qu’essayant d’optimiser je reste pessimiste
nage en apesanteur, glisse et me fracture le crane
c’est compromis ils me rattrapent
j’accélère et mon réveil sonne
il est 5 heure du mat’ en ce jour de février dans cette année biss-xtile….

[saphir]
la surine, t’avales pour du tissu
avec la mort , une cavale sans issue
pas moyen de nachav’, du nord au sud
pourquoi tu pachav’ ? pour l’or on sue
a l’horizon, le p-ssage, alors on saute
ils autorisent le lynchage, alors on se sauve !
la corde au cou, ils t’ont mis tes cauchemars
ma horde, debout pour éviter d’être aux chtars’
tu cours beaucoup, méfie toi des gros falches
au bord du gouffre
quand ta vision des choses nage, aux portes du doute…
tu n’es qu’une fuite , t’arrêtes pas de p-sser !
cuite sur cuite, le bitume , tu finiras par tap-sser

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