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letra de n°24012014 - l'animalerie

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[couplet 1 : demi portion]
le beat est même pas parti que tu hoches la tête
la route est longue et un plaisir de la faire en claquettes
t’inquiètes, enfin prêt comme si je portais mille palettes
texte vertigineux à te provoquer un malaise
le rap n’est pas un rêve, mais tout le monde peut le faire quand même
chacun ses goûts, comme ses couilles ou son oreille
toi tu crois que t’as des boules, mais tu les vois qu’au loto
tu pues, pour t’en sortir t’as pressé tous les boutons
tester tous les guidons, t’avais pas d’autre choix
t’es monté haut ? tu va redescendre … ce n’est qu’une balançoire
tout ce qu’on recherche, en soi, faire du bien, c’est dur
ce que tu nous montres à chaque fois n’est qu’une mauvaise habitude
arrête de parler de street, à croire que tu marches pieds nus
mon rap est sincère, sans trop d’idées farfelues
non t’es pas le bienvenu, je pense qu’on t’a prévenu
t’es new school, génial, je te mets 10 ans d’retenue

[couplet 2 : sprinter]
là, j’extériorise sur feuille avec une bonne b-sse
un beat sur lequel je me place, et je temporise
chez nous ça rappe, qu’il f-sse beau ou un temps pourri
rien à foutre sachant que c’est nous la vraie intempérie
dans ce mouvement masqué par la tromperie
on vient marquer des points là où trop ont péri
les grandes gueules, véritable époque junkie
du fait qu’on soit des jeunes qui claquent plus de 30 feuilles
je te jure, des fois j’effraie d’élégantes girls
qui voyait derrière ma figure un enfant d’choeur
désolé miss, je suis comme ça et je peux pas plaire
les préjugés … en v’là un sujet qui me pompe l’air
dites que je suis pas clair quand je dis que je reste un beur
celui qui taffe en indé, précisément dans l’under’
le bruit et l’odeur, éreinté j’y traîne ma poire
et laisse-moi croire qu’je n’suis pas qu’un vrai rôdeur

[couplet 3 : hakan aka enapoinka]
moi peur des vôtres ? cœur de pierre, prêt à vendre père, mère
il veulent taillader ce que j’ai : coeur d’émeraude
comme le diamant brut j’ai rarement vu payer le talent pur
rubis sur ongle j’ai déjà buté dans ma life
rien de méchant : deux-trois mic’, quelques potes au paintball
mes veuch’ au pento puis pour ton bien : culbuter ta wife
toi qui te plaignais des demi-rôles, v’là la réplique à de niro
ce n’est jamais que de l’égotrip imaginaire
je révise mes fondamentaux, ferme ta gueule
si je veux je te fais faire marche arrière
mon échappatoire quand je sers de vache à lait
huit mois sur douze à grosses mamelles
bats-toi ou c’est l’abattoir, sinon tu feras de la brosse à merde
je vis borderline, ordonné de mon bordel
à la limite du hors-délai, mort de rire du bord des lèvres
discret, laissez-moi niquer la vie dans les temps morts
quelques regrets sans remords, j’ai le sang chaud mais je fais le mort

[couplet 4 : dico]
il serait peut-être temps de prendre mon avenir cr-sseux
par les dreads : shampooing et coup de pression
non loin, j’entends les doutes présents
et mon entourage me demande des dates précises
j’ai l’impression de devenir agressif
j’ai l’humeur changeante et mon visage boudine
je nique les bavards, j’essaye plus d’être fêtard
je vide ton breuvage et j’insinue le futur
je t’avoue que je comprends rien, les questions m’-ssaillent
je vois le champ de bataille et faut pas que je tombe en chemin
solide sur les gambettes comme disent les compagnons
on sait ce qui compte après une bonne omelette de champignons
j’ai quelques regrets, les portes de la perception
m’ont montré que mes potes pouvaient être les pires absents
mais je me laisse aller, parce que je pense que
si je veux être quelqu’un dans le fond, faut pas calculer la fin

[couplet 5 : kalam’s]
j’ai le bagout, la gueule, donc ça le fait
des salles pleines de sales fous m’accueillent
plus le time d’être gentil, l’animalerie crew de barges
élégante team, kalam, bavoog avers, sultan pour les intimes
j’ai la coupe d’action man en tout schuss à l’instar de schumacher
je pète la dalle, rouya je meurs
de faim, rêve d’un ‘dwich bœuf, salade, gouda, beurre
de tartes à la banane rhubarbe des antilles
d’un coup d’un seul, j’évite les soirées arty
plein de chnouf xxx
pures phases que j’estampille
même ligne de conduite jusqu’à ce que je reste sans vie
ma face sous linceul
je ne fais que pot-sser pour payer l’isf
les pots c-ssés, l’urssaf et les centimes
mais je n’ai que pull crade et veste en jean, sous le futal
sous-vêtement dim le truc large où elle s’empile

[couplet 6 : cidji]
wesh les cocos ! qu’est-ce ça dit de la ville ? l-y en jette
tu penseras donc à pas en prendre cette foutue street à temps (en rép?)
sois fort lorsque l’horloge réveillera un zombie
et puis comment, sa faune est pleine et revigorante
l’opéra danse, même les (bimbos de nantes?)
une délivrance quand le beat te prend
pacifique seulement quand l’alcool s’absente
l’animalerie, bavoog avers, demi portion
un pic mon gros, impecc’, pas de quiproquo
mais je te dis j’suis chaud patate, à foutre l’ambiance
c’est clair quand je déblat’
tu penses bien qu’y a pas besoin de bandana, ça calme
mais bon-sang qu’il est déter ! j’fais juste le taf correctement
s’arrête, choquant mais je fais pas bande à part, ouais !
vas-y jimbolo mais fais gaffe à toi
vivre d’amour c’est donner plus aux autres, implacable
attention j’enclenche la grenade, j’arrive avec mes camarades
et je suis chaud comme un gars rongé par sa nana

[couplet 7 : nadir]
je suis de bien bon goût, le roi du bubblegum
qu’on trouve une baby birl à kalam — bieber glue
opération de déstockage sur mon talent
avant d’ouvrir un fromager et un hôtel en italie
on repart dès qu’on peut … tu ne sais pas rapper ?
pour un rappeur n’est-ce pas handicapant (n’est-ce pas ?)
j’écoute les autres et je n’entends rien que des copies
ramène tes copains, je t’envoie woogie eddy kaplan
hum… j’ai pris du galon
pas de brebis galeuses dans le bavoogaland
le compte-chèque bien garni comme un chuck b-ss
si (tchuchi?) pète le jackpot (jackpot)
je rêvais bras ballants, sur la rue j’aboulais
quand soudain déboula jimbolo
tu seras espoir à vie comme archavine
bvgv, grandes gueules, l’animalerie, au marché gare

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