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letra de syllogomanie de soucis (pas d'repos) - lackpow

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[couplet 1]
comment voudrais-tu qu’encore la vie m’stimule
quand jour après jour les problèmes s’acc-mulent
comment éviter d’penser à la suppression comme solution
quand voir un nouveau jour s’apparente à une punition
depuis la naissance je sens que la chance m’esquive
donc toutes mes peurs sont encore primitives
une douleur affective que je ne sais avec qui partager
a vingt piges j’avais déjà l’impression d’être une personne âgé
car personne n’est -ssez solide pour encadrer mes écarts
ceux qui surviennent lorsque mon esprit s’égare
parce qu’une mauvaise nouvelle encore arrive
et se faisant, d’une lueur d’espoir me prive
et si tout n’est pas noir, c’est que ce n’est pas fini
est-ce surprenant que j’me déprave, que mes neurones soient désunies
suis-je une épave, un lâche dans mon comportement
tristesse permanente car je n’ai jamais su faire autrement
trop tôt l’destin m’a pris pour son sac de frappe
il m’a en grippe, j’sais pas quoi faire pour qu’j’me rattrape
mon monde s’tap-sse de pensées bien trop sombres
a deux doigts de n’être plus qu’un tas d’décombres
ses fondations ne sont qu’un amas d’gravats d’mon âme
et l’embarcation sur l’fleuve d’ma vie n’a ni voile, ni moteur, ni rame
j’ai toujours pas trouvé la technique qui me fera aller de l’avant
mais parfois j’veux cesser d’essayer car c’est trop crevant
ecrire dévie à peine ma peine et mes tourments
oui j’tourne en rond, j’le reconnais pleinement
dur d’avoir la haine contre son ennemi quand c’est souvent soi-même
est-ce ma faute si régulièrement reviennent les mêmes problèmes
qui jour après jour, toujours s’acc-mulent
donc comment voudrais-tu qu’encore qu’la vie m’stimule
elle ne m’offre que de l’horreur, du dégoût, du dépit
pas un seul jour de pause, de repos, de répit

[refrain]
dans la vie y’a pas de pause, ni de répit, ni de repos
donc logiquement on ne met pas de refrain
et au pire tu prends cette phrase, tu la fais tourner en boucle
et tu n’as qu’à te dire que c’en est un

[couplet 2]
j’ai 99 problèmes quand c’est une petite semaine
et qu’on en enlève mon cœur et ses peines
et ils prennent bien trop d’importance dans ma vie
si bien que dès lors qu’un nouvel échelon j’gravis
j’en vois encore cent qui m’attendent pour remonter à la surface
sans oublier les épines que l’on m’envoie dans la face
facile de se plaindre, mais je n’ose même plus lutter
j’attends plus que l’instant où je viendrais à chuter
car je suis sur que ceci ne va pas tarder
d-mn ! qu’est-ce qui pourrait sur terre me garder
je regarde autour, et rien ne semble le satisfaire
est-ce donc alors si surprenant que je me laisse faire
f-ck la fierté quand les problèmes sans cesse t’abaissent
te blesse, l’avouer ne prouve aucune faiblesse
c’est rien qu’un fait, qu’il faudrait surp-sser
mais pour se faire, de temps je n’en n’aurais jamais -ssez
l-ssé, je voudrais tout lacher mais je ne l’ose
ca pue la lose, la lâcheté derrière mes paupières closes
rêvant d’évasion hors de cet environnement cloisonné
mais ça ne traîne qu’en bas, à zoner
perdant la raison quand résonnent dans le crane des pensées sombres
celles-ci arrivant trop vite, en trop grand nombre
j’en fais pas la liste, mais avec ce texte je les évacue
je fais pas ça pour la musique, mais à cause de mon vécu
et je me fous bien du message que ça véhicule
normal quand les soucis ne sont plus un simple monticule
mais une montagne qui m’écrase de tout son poids
quand on ressent ça, peut-on garder espoir
ca se voit que je suis perdu dans l’inconnu
incapable de gérer tous les problèmes jusqu’ici survenu
ça va bien plus loin qu’un simple manque de pot
surtout qu’ils ne me laissent pas de pause, ni de répit, ni de repos

[refrain]
dans la vie y’a pas de pause, ni de répit, ni de repos
donc logiquement on ne met pas de refrain
et au pire tu prends cette phrase, tu la fais tourner en boucle
et tu n’as qu’à te dire que c’en est un

[couplet 3]
je voulais prendre l’autoroute du bonheur
rouler vers lui à 130 kilomètres/heure
ouais mais j’n’ai même pas la monnaie pour le péage
dommage, oui, et surtout ça fout la rage
a mon âge, encore tellement d’obstacle sur mon chemin
et si j’essaie d’les éclater d’mes propres mains
je m’en mords les doigts vu leur densité
grave car j’en vois devant moi une immensité
agoraphobe imagine alors quel est mon malaise
pour lutter je fais des sons sans soucier qu’ils plaisent
clairement ce n’est pas suffisant, mais je n’ai plus d’idées
afin d’éviter que les problèmes me suivent jusqu’à ce que je sois ridé
toujours pas élucidé pourquoi je les attire tel un aimant
apparemment pour moi le ciel n’a pas prévu d’être clément
si seulement je savais au moins à quoi me préparer
face à tous ceux-ci qui s’acc-mulent je serai prêt, paré
a les recevoir, les regarder en face
même si je préferais plutôt qu’ils s’effacent
peu possible, donc il faut que je f-sse avec
peu possible qu’importe le montant écrit sur le chèque
celui la même que je ne saurai signer
t’as pas compris comment la vie m’avait saigner
-ss-ssiné, sans aucune pitié ni sommation
j’éxagère à peine, écoute mon coeur, ses pulsations
donc ma suppression, c’est normal que j’y pense
ca compenserait peut-être mon manque de chance
je n’ai pas confiance en ce que celle-ci apparaisse
trop paresseuse pour qu’elle vienne me faire un carresse
car elle sait aussi que je risque de répondre par une baffe
bien mérité car elle a mal fait son taf
laissant jour après jour les problèmes s’acc-muler
donc comment la vie aurait-elle encore pu me stimuler

[refrain]
dans la vie y’a pas de pause, ni de répit, ni de repos
donc logiquement on ne met pas de refrain
et au pire tu prends cette phrase, tu la fais tourner en boucle
et tu n’as qu’à te dire que c’en est un
(ad-lib)

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