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letra de ne faisons pas comme si on avait 20 ans - la rumeur

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[couplet 1 : hamé]
c’que j’ai aimé et voulu
c’que j’ai dit et fait, c’que j’ai eu
c’que j’ai pris, risqué, osé
naïf, rusé, sur des tapis feutrés
sans qu’on m’l’aie montré
sans qu’on m’laisse entrer
c’que j’ai ri, vautré, lézard en peignoir
clébard, viandard dans des filets d’crabe
c’que j’ai cru gagner, leurré
c’que j’ai à peine effleuré de mes doigts biturés
c’que j’ai pu m’aveugler
c’qu’on a su m’prendre, c’que j’ai dû apprendre
c’que j’ai pas voulu rendre, c’que j’ai fait pour m’défendre
les hontes que j’cache et les honneurs qu’j’ignore
les fonds qu’j’ai touchés et l’destin qu’j’implore
de toute ma tête, ma queue, mon cœur
et mes poumons d’clopeur

[pont 1 : hamé]
le temps court et c’est tant mieux
faisons-en du feu
mais faisons pas semblant
faisons pas comme si on avait vingt ans

[interlude]
vous allez tous boire la tasse dans peu d’temps
un coup dur à vingt piges
tu t’relèves et encore, et encore
mais à quarante ans c’est une autre chanson
[couplet 2 : ekoué]
face à la grande naïveté d’mes prals
si peu toucheront au graal
trouve-toi une escroquerie, qu’est-ce j’y peux si t’as du temps à perdre ?
j’suis d’jà assez dans la merde
tu lèves la patte, tu p-sses, tu continues là où on t’dit d’p-sser
le diable essuie toujours sa queue avec l’orgueil du pauvre, c’est une réalité
on a tous pris un coup d’pelle, et personne n’est plus c’qu’il était
si ça t’est sorti d’la tête
comme un crochet entre un hall pourri
et ces boîtes à lettres qui nous ont tous vus naître
en trompe-l’œil, sur le terrain les frères s’épuisent
le temps s’en mêle, c’est tout naturel
j’en ai le souffle coupé
cette fois, la boucle est bouclée
même si la liberté parfois a les mains rouges de sang
c’est pas mon truc mais ça s’défend
je sais même plus c’qu’ils prennent, de qui ils tiennent
d’où ils viennent, qui sont-ils
j’ai plus les codes, j’suis passé d’mode
j’existe aux antipodes et ça m’va
mon cœur n’a pas une ride, il a qu’des cicatrices et ça s’voit
digérer les temps froids est un métier qu’aucune météo n’prévoit
même si la pression j’l’ai, t’as même pas idée

[pont 2 : ekoué]
dès qu’j’fous un pied dehors, j’caresse un arbre, j’touche du bois
j’me dis qu’quelque part qu’j’suis un miraculé
vu l’état d’nos semelles
à force de marcher et courir en même temps
parce qu’on a tous peur pour notre gamelle
au fond, j’te l’dis sans jugement
ne faisons pas comme si on avait vingt ans
[couplet 3 : le bavar]
mais qui t’dit qu’c’était mieux avant
quand n’en sortaient que quelques singes savants
quand c’était nous derrière, eux devant et vive la france
quand ma vie n’valait pas un franc
et de ne pas être mort, j’continue d’faire semblant
j’avale mon triste sort en m’étranglant
à ceux restés sur le bas-côté
d’aucun génie, d’aucune lampe qu’ils n’aient pu frotter
j’entends gémir ces voix qui m’disaient sans issue
plus de fois, plus de gens que j’ai déçus
plus j’garde le cap sur c’qui fait battre mon pouls
j’ai plus de cordes à mon arc, j’ai plus de cordes à mon cou
et plus qu’hier, plus près du trou
et de quel tunnel, en verra-t-on le bout
les semelles pleines de boue, des nuits entières debout
et pour moi chaque soir c’est la nuit du doute

[interlude]
on vous a vus
on était là, on était pas loin
on vous a vus vous prendre le mur, les uns après les autres
nous on était là
on a grandi sans père, sans grand frère, tu vois
on a poussé comme sur du sable

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