letra de on fait avec - la chronik
[scratchs : dj boubess]
on vous a dit de n’pas faire chier le rap
on fait avec c’qu’on a
maintenant ou jamais
touche pas à ma musique
[couplet 1 : kanaye]
paraît qu’ch’uis qu’un p’tit con, que j’pense qu’à faire la merde
j’suis plus doué à décevoir qu’à rendre fier ma mère
j’galère à mort, dans la bouche j’ai pas d’cuillère d’argent
on m’dit de marcher droit mais comment faire dès qu’on t’a amputé la jambe
monsieur l’agent, trop de frères ont dévalé la pente
des guns finissent sur la tempe quand insupportable est l’attente
en fait, j’veux vivre à cent à l’heure, ne pas avoir le temps d’m’en faire
bouger les têtes du tiek et de la france entière
y’aura pas d’peace, pés-ta à la tise ou au cannabis
tes frères tirent, ou s’claquent la bise
fils esquive le vice, car il est viscéral
j’voudrais partir loin, loin de nos vies misérables
ne plus entendre les politiciens loquaces (po-po), fréro
ça fait longtemps, viens kicker un 16 à l’occaz’
c’est la chronik ça (brah), vise la qualité du texte (yo !)
n’y mets pas les pieds, si t’es pas calibré tu dead
[couplet 2 : willhouse]
la haine m’aime et même si la zic ne me mène nulle part, elle est mon remède
la seule à qui m’en remettre et c’est pas demain la veille que j’m’arrêterai
hip-hop rétro, dis-leur dindin, on va leur montrer
c’est trop d’la chronik, voilà un putain d’concentré
c’est du mehsah à la prod’ froc gonflé comme la prot’
si t’es en chien gros, troc-la contre d’la drogue
on veut s’mettre bien, vendre des cds (baiser cette terre)
on fait des thèmes, t’sais, qui respirent l’anxiété
plus j’grandis, plus j’vois qu’ma femme c’est elle
j’lui ferai des gosses, six ou sept et en ces termes, j’vous explique que j’veux baiser la société
ils ont pas compris qu’j’avais l’rap dans la peau
que j’décolle dès qu’j’ai l’micro devant la bouche
regarde ce qu’il m’apporte pour ma part
c’est l’seul qui m’fera pas d’coups d’pute
xxx peu importe, m’apportera un putain d’coup d’pub
les gens n’croient pas en toi, ne les écoute plus
poto pour les faire taire, j’apporte un putain d’coup d’plume
[scratchs : dj boubess]
on vous a dit de n’pas faire chier le rap
on fait avec c’qu’on a
maintenant ou jamais
touche pas à ma musique
on vous a dit de n’pas faire chier le rap
on fait avec c’qu’on a
maintenant ou jamais
on n’est jamais mieux servi que par soi-même
[couplet 3 : dindin]
et j’te parlerai pas du monde, car il se fout de moi
dans ma tête la tension monte, et ça depuis des mois
si tout pète un jour, dis-moi pas « c’est oussama »
quand j’te parle du nord, dis-moi pas « c’est où ça man ? » (po)
une partie d’ma jeunesse sur l’bitume à aller zoner
dans l’veau-cer dix beds par jour, tu pouvais pas m’raisonner
ouais, j’me perds un peu tout-par, dans mes oreilles un peu d’tupac
gros t’as pas d’études, faut qu’tu penses à t’faire des tunes
mais poto c’est pas la zic qui m’en donnera des tonnes
pendant qu’ça bosse, monte la b-ss pour qu’ça pète et qu’ça détonne
on m’a dit « mon gros t’es blanc, t’es pas déter »
écoute c’est pas tes morts, mais tes illets-bi que j’déterre
prod’ peu-ra, donne pas tes fesses, écoute juste
bientôt tu verras, y’a plus qu’tes potes, des coups d’vice
ok j’ai l’verre de trop, regarde comment j’titube
putain j’ai pas d’feu pour mer-fu mon p’tit tube (ok c’est la chronik)
[couplet 4 : retah]
j’veux faire de ma vie un long fleuve tranquille, frère
en restant discret, remplissant la feuille d’anti-stress
car l’envie m’presse une villa loin du p’tit appart’
la vie m’accable, j’suis plus proche du p’tit bâtard qu’du fils à pap’ (po !)
donc pas à pas, j’gratte ma part et quatre à quatre j’monterai vers les sommets
j’manque de sommeil, mais j’rêve de loinnes ( ?) contrées
t’as pas compris l’contexte (non), c’est ça la vie qu’on mène
on n’cache pas les larmes de drames sous de petites compresses
et ouais mon pote, la vie c’est ça, y’a tout un tas d’contraintes
en gros t’auras pas d’contrat si t’as pas d’contacts
sache que j’br-sse plus de vents que j’br-sse de li-sses, c’est la crise
même tarzan s’est pendu au bout de sa liane, gars
j’donne cette sale image, celle d’une vie sans but
car, somnambule, j’agite la plume de façon exécrable
j’rap le cul entre deux 16, une valeur sûre, on reste hip-hop (po-po)
c’est la chronik, nique le cro-mi, loin de la presse people
[scratchs : dj boubess]
on vous a dit de n’pas faire chier le rap
on fait avec c’qu’on a
maintenant ou jamais
touche pas à ma musique
on vous a dit de n’pas faire chier le rap
on fait avec c’qu’on a
maintenant ou jamais
on n’est jamais mieux servi que par soi-même
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