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letra de l'éternel retour - la baraka

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l’éternel retour lyrics
[couplet 1]
planté sur terre dont je suis un résidu
échoué sur ce bout de cailloux exigu
sédentaires pris dans la foule et ces aléas je vogue
et si ma ville était la terre je serai phileas fogg
je suis les mouvements du chef tel ses va et vient dans les verts pâturages
ses éternelles querelles de territoire
enclos derrière mon barricade
absorbé par le labeur que l’on consomme pour mieux se sentir exister
je rêve à des hectares de prairies sans bergers
sans garde-fous ni palissades l’essentiel étant de gamberger
passer d’un esp-ce à un autre sans heurts
sortir enfin du périmètre de nos prés carrés
voyageur enraciné dans les souliers
rêvant d’arpenter le monde sans jamais oser les souiller
constamment entre deux départs, toujours à quai

[refrain 1]
planté sur terre ou dans une gare sans trains
assis sur un banc vide d’un de ces quais avec un billet à la main
les yeux rivés sur le bout de mes pieds j’en ai oublié mon refrain
voyageur égaré tu pourrais prendre le prochain

planté sur terre ou dans une gare sans trains
assis sur un banc vide d’un de ces quais avec un billet à la main
les yeux rivés sur le bout de mes pieds j’en ai oublié mon refrain
voyageur égaré tu pourrais prendre le prochain
[couplet 2]
lassée des herbes mortes, triste ruminante étant passée aux vertes notes
mon regard enlacé par les clique-tic s’abîme au point vernal
je me suis embarqué à bord d’une machine infernale
guidé par les éphémérides
perdu sans appui dans la précession des équinoxes
si je vous trouve belle et [?], fille de la nuit, votre fabuleux verger sera mon lit de noces
dans la houle des plis de vos draps
je maintiens les amarres souqués, la barre fixe aux confins de l’atlas
malgré le chant des sirènes et les flots qui roulent les débris de mon mât
régurgité par leurs ressacs rugissants
méditant ma liturgie, partir sans se retourner comme loth
j’en suis pourtant sorti les yeux salés sans connaitre aucun port j’ai dessalé dans l’océan mugissant

[refrain 2]
planté sur terre ou dans un train sans freins
assis sur un siège vide dans un de ces compartiments pleins
les yeux rivés sur l’arrivée j’en ai oublié mon refrain
un tour du monde sans une escale et vain

planté sur terre ou dans un train sans freins
assis sur un siège vide dans un de ces compartiments pleins
les yeux rivés sur l’arrivée j’en ai oublié mon refrain
un tour du monde sans une escale et vain

[couplet 3]
passager endormi d’une pluie sans bruit transparente pris dans les replis de son écoulement gris
englué dans la gangue qui affadit ma langue
spectateur ennuyé partit en quête de no man’s land
du train où vont les jours je vis et meurs devant un hublot embué
j’en ai sauté en marche dans un moment de démence
pensant arpenter sans but cet air d’errant cher à ma délivrance
me livre que le temps de transiter entre deux danses
maudissant mes géniteurs pour cette cage qui me lacère la chair offerte en gage d’héritage
j’ai cru mettre fin à mon encrage en touchant le bout du monde du bout des ongles
couper le cordon mais partout j’en suis l’otage
ce ce voyage, en quelque sorte, j’en suis revenu apatride
le regard fou, le visage creusé par les rides avec l’orgueil d’avoir tout vu plein les valises
et les regrets d’un monde où partout l’homme a posé ses balises
[refrain 3]
planté sur terre au déraciné de mon coin
marcher entre deux points le long d’une ligne, libre de rien
les yeux vidés de leur idée j’en ai oublié mon refrain
où que j’aille je ne peux m’arracher à mes liens

planté sur terre au déraciné de mon coin
marcher entre deux points le long d’une ligne, libre de rien
les yeux vidés de leur idée j’en ai oublié mon refrain
où que j’aille je ne peux m’arracher à mes liens

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