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letra de nostalgique - l.e.f

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les pages se tournent et rien ne sert de les réécrire
les carreaux ne sont pas les mêmes, y’a les meilleurs et les pires
des histoires nouvelles à l’amertume en arrière goût
un sanglot dans le fond de la gorge, je me souviens de presque tout
tout commence à la naissance, à l’arrivée sur terre
après un voyage de 9 mois, contents d’avoir les yeux ouverts
pleurs et prime de prime abord, et peur sans frime, déprime à bord
l’heure en cris d’épuise à mort, en fleur de vie, les rires abordent
sont capturés en pellicule les premiers ans, les premiers mois
pour des alb-ms photos qu’on dépoussiérera quelques fois
nostalgie dans le coin d’un œil, parfois perle le long des jours
devant ces clichés, illusions du temps que l’on déjoue
l’enfance est p-ssée à la vitesse d’une fusée
aussi rapidement que celle avec laquelle j’ai pu jouer
les billes qui déboulaient dans la cour de récréation
transformaient les bouches d’égouts en terrains de compétition
on s’laissait aller à la rêverie des héros dans la tête
d’une petite voix fluette nous chantions des phrases muettes
je me souviens des premières écorchures de retour à la maison
tout fier disant sans pleurer « j’suis un grand garçon »
l’insouciance des premières années qui prennent la parole à l’école
qui récitent l’alphabet en slam, qui clament et qui rigolent
elle voit aussi arriver les premières amourettes
tendrement les prises de mains sans prises de têtes
premières peines, premiers cœurs déjà brisés
premières déceptions, premiers rêves un peu grisés
les playmobils se rident et les légos vieillissent
les jouets montés s’dévissent, les nintendos périssent
oui vient l’adolescence qui donne naissance à des questions
ici sonne l’errance, une tonne de sens en déraison
changements attendus, froidement accueillis
mais bien entendu, après ça fleurit
de nouveaux mystères se dévoilent et puis on perd le peu d’étoiles
qui flottaient dans nos mémoires, hélas elles ont mis les voiles
on crie un peu plus fort, sur tout le monde et surtout sur nous-même
ayant du mal à faire une place pour nous et nos problèmes
tout semble s’amplifier, émotions et sentiments
et on devrait accepter ça sans rien dire, gentiment
s’adapter sans grogner, faut changer sans se cogner
évoluer sans se rogner, avancer sans être renfrogné
mais ni noire ni blanche, l’époque a ses atouts
il est de ces soirées et de ces nuits qui valent bien tout
voici venu le temps des premiers secrets silencieux
faut reconnaître que finalement on s’est très bien pris dans l’jeu
à plus de la moitié de la fin du quart de la vie
c’est sans doute de ce temps là qu’on sortira le plus ravi
des souvenirs, des visages, ses sons et des odeurs
c’est bien l’essence de l’adolescence qui abreuvera nos moteurs
plus j’avance et plus le temps se rapproche de moi
laissons l’p-ssé car c’est le futur qui tend à devenir roi
une feuille d’angoisse qui parfume l’avenir d’appréhension
un brin de patience auquel j’aurais du faire plus attention
animent la ligne de la vie
et abîment l’abysse d’un p-ssé qui s’amenuise
face à lui je lève les yeux et contemple l’horizon
ce trait d’esprit de la terre que nous autres nous prisons
en 18 ans j’ai déjà vu beaucoup de levers de soleil
pas prêt à le voir se coucher, j’ai pas encore sommeil
y’a des rayons de couleurs encore à découvrir
des nuages à visiter et des distances à parcourir

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