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letra de dégâts - kroc blanc

[couplet 1 : tepa]
mais combien de fois on m’a dit que les blancs sont nuls en rap ?
des vraies têtes à l’école, des mecs polis mais nuls en frappe
c’est tellement à la mode, y a des blancos qui deviennent black
j’veux parler librement sans filtre, j’ai la peau mate
et même au wakanda, on me refoule, j’suis trop métis
les racisés me cl-ssent dans une case sans épices
j’reviens pour foutre la merde, vlà le métis, le bounty qui te hérisse
gaulois-bonais, j’ai mis de l’iboga dans le calice
pour rokhaya, paris c’est mississippi burning
pourtant, j’vois rarement des noirs poursuivis par des blancs
et d’autre part, un génocide de blancs, tout le monde s’en branle
comme en afrique du sud, on voudra justifier
l’injustifiable, on dira que le noir est justicier
et quand on parle d’histoire, faut pas trop faire les hypocrites
les gens confondent, me parlent d’égo, pas des faits historiques
et me fais pas de pathos, j’suis pet-t-fils de déporté
décoction à l’ancienne, pas des textes de botoxé
le temps de percer l’abcès et tirer les conséquences
les vingt dernières années étaient néfastes pour la france
des rappeurs démagos élevés à la doxa
qi proche du zéro mais très forts quand ils boxent ça
qui est le plus vendu, toi ou moi ? qui prend des risques ?
un homme libre de mes pensées, pas un nègre de maison de disques
c’est pas la vie dans les tranchées, c’est du rap de nationalistes

[refrain : le maréchal]
on voit les dégâts qu’ils ont faits sur la m-sse
pour les natios, ils ont ouvert la ch-sse
c’est le résultat de trente ans qu’on ram-sse
regarde le monde en face

[couplet 2 : kroc blanc]
quand le rap m’a laissé à la porte, j’avoue que j’ai pas trop insisté
j’ai vu que du vice et de la bêtise chaque fois que je m’y suis invité
en tant que blanc, j’aurais dû avaler trop de queues (nekfeu)
faire semblant d’adhérer à un discours qui m’est odieux
promotionner le bédo auprès de pâles bolos
tandis qu’rappeurs arabes et noirs parlent bicrave dès le prologue
dire aux gamines caucasoïdes : c’est ok d’être une pute
quand les muslims protègent leurs sœurs de dépréciante culbute
les rappeurs blancs sont tous des sous-hommes, absolument tous
ça s’invente des origines et, si cramés, de souche
s’enfoncent dans l’ethnomasochisme enchaînant les sophismes
soros applaudit, t’es au bord du gouffre
j’suis le bug dans la matrice, le pire c’est que j’fais du biff
chaque jour mes rangs grossissent, ça les rend insanes
si ces pantins m’appellent « facho »
implorent pour qu’on me foute au cachot
c’est que mon talent les rend barjots, la morsure infâme

[refrain : le maréchal]
on voit les dégâts qu’ils ont faits sur la m-sse
pour les natios, ils ont ouvert la ch-sse
c’est le résultat de trente ans qu’on ram-sse
regarde le monde en face

[outro : tepa]
hé, toi, le pet-t jeune qui m’écoute
aime ton pays et défends-le car c’est la juste route
hé, toi, le pet-t jeune qui m’écoute
prends le chemin des chevaliers combattant dans la joute
hé, toi, le pet-t jeune qui m’écoute
aime ton pays et défends-le car c’est la juste route
hé, toi, le pet-t jeune qui m’écoute
prends le chemin des chevaliers combattant dans la joute

- kroc blanc

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