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letra de les yeux dans la banlieue part.2 - kool shen

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[couplet 1: jeff le nerf]
n’oublie jamais que les idées sont si sombres, tard lorsque la nuit tombe
et que les jeunes des quartiers s’brieffent pour des biftons
condé mets-ta c.b. : workaholics f.m
en france on peta fifty, on s’fout d’son état civil
qui veut nous voir k.o. vite, qui veut nous rotte-ca
qui veut nous carna et prendre carla sans pote-ca au ritz
le lyrics est ferme, pas plus que ma tribu
pas plus que l’tribunal et les peines qu’il nous attribue
mal dans nos coeurs car c’qu’on a pas nous étourdit
inspecteur, tout c’que j’sais c’est qu’c’est pas moi, j’vous ai tout dit
j’croise des p’t-ts des fois rappant, des fois taggant
je les recroise, déboités ou roulottant des boîtes à gants
touche pas la blanche, tu tomberas ou tu t’feras mé-fu
des balles à blanc frère, perso j’en ai jamais vu
la jeunesse a les yeux rouges, elle manque de tout
elle a 3 grammes dans l’sang sur un 2 roues

[refrain: kool shen]
j’rappe à 100 lieues des grands salons de l’elysée
j’ai remis les yeux dans la banlieue, là je l’ai vu déguiser
son envie d’pleurer en fric sale, puis maquiller la misère en freestyle
j’rappe à 100 lieues des grands salons de l’elysée
j’ai remis les yeux dans la banlieue, là je l’ai vu mépriser
la république et très salement, puis maquiller la pauvreté en caisses allemandes

[couplet 2: jeff le nerf]
c’est pas not’ faute c’est peut-être celle de l’endroit
j’trimballe une gueule de bois à défaut d’celle de l’emploi
j’galère… putain d’goûts d’luxe : j’recherche un big salaire
mais l’sheitan vient la bite à l’air en criant : nique sa mère !
et on échappe au taf, esquive l’échaffaudage
car l’etat n’oublie pas d’raquer chaque otage
mon père s’est brisé l’dos
le prix d’sa santé comme son pouvoir d’achat a chuté
c’est triste à chanter…
a tenté d’m’en sortir j’arrête pas d’penser
après l’ballon j’ai misé sur l’rap et j’ai pas d’plan c
en bas ça maronne mais faut qu’les refrés s’nourrissent
la rue n’est pas ta daronne c’est juste une mauvaise nourrice
les coeurs pourrissent trop tôt, la peine prend le relai
y a pas d’remède contre la haine, on aime que nos re-mé
on vient d’là où ça craint, j’te jure qu’on est tous à cran
là où j’écris la chance attrape des crampes

[refrain]

[couplet 3: jeff le nerf]
les frères tiennent les murs, les soeurs tiennent la caisse à tati
le smic fait l’prix d’un string à rachida dati
on s’nique la santé, la déprime, la picole
ress-sse jusqu’au sas d’un crédit agricole
le biz c’est quitte ou double, mais quel sale boulot d’vendre
troqué l’bout du rouleau contre une grosse boule au ventre
sous l’hall, ça soûle vient on va sous l’autre
un zoom, la stup, le soum, bruit bizarre dans l’samsung
les darons stressent grave, grosses b-sses et belles bagnoles
pas grâce aux profs que les frères parlent espagnol
frérot ne doute pas, hé rho ne fourgue pas d’héro
oh, ram-sse ta seringue, hijo de puta !
dans l’tiéquar : quelques croyants, des rescapés
mais politiquement les gens restent athés
bienvenue dans la banlieue, vous y êtes messieurs
nous on y crève, on vous demande seulement d’y mettre les yeux

[refrain]

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