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letra de jamais comme avant - kohm exepoq

[couplet unique]
j’ai toujours vu les choses en grand
même en étant pet-t
la vie est illusoire et tous les soirs elle me terrifie
les souvenirs ont jaunis
quelques visages sur les photos de cl-sse
le temps p-sse et c’est tous nos souvenirs qui s’effacent
enfant lunaire très loin du ciel pourtant si près des étoiles
entre noyau dur et pièce rapportée j’me suis fais seul dans l’effroi
enfant discret trop tôt j’ai vu la distance s’étendre au loin
rien de ne sera plus jamais comme avant
j’écrivais seul dans le noir
le souffle coupé
quand les mains sont trempées
dans l’acier écarlate lorsque les âmes sont entrelacées
d’ici tout semble s’éloigner
bien loin du champ terrestre
vu qu’il ne reste que tes rêves pour te dédouaner
de toute choses in-ssumés
le corp mort inanimé
alors on fait en sorte que le sort puisse être déjoué
encore loin de l’arrivée
d’ici tout semble désuet
les songes sont insipides vu que le vide lui même s’est écroulé
de plus les larmes ont coulés
mais rien n’a changé depuis
l’espoir apparaît parfois comme un arc-en-ciel un jour de pluie
d’emblée tout se r-ssemble
au grès du temps et des vents ascendants
rien ne sera plus jamais comme avant
donc j’attend patiemment
la sentence, ses aléas
les choix ne sont plus malléables
choisir c’est renoncer et -ssumer ce qui est mis à l’écart
les ailes brûlées par le noir
le soleil brunit par les larmes du ciel tombant sur terre
pour que notre ère ne connaisse pas les tares
de toute une génération
il faudra pour refaire tout défaire
ombre et lumière en adéquation
chaque chose nécessite son contraire, sa corrélation
ni ciel ni terre ne trouveront paire dans la constellation
ne t’y trompe pas ici les repères ne sont que destins scellés
et quand le voile se lève seul les étoiles elles peuvent retomber
ne rien faire c’est laisser un trop grand esp-ce de liberté
le silence est d’or, mais le silence est aussi la plus grande des lâchetés
je sais que tout peut se défendre par mauvaise foi
affronter peur et erreur dans l’effort et dans l’effroi
-ssumer c’est regretter pour un temps
bien trop long, quand la cicatrisation se fait attendre
la brise a soufflé sur les âmes
lorsque les larmes attisent les flammes
dans l’isolement je trouve le calme
perdu dans le triangle maudit
a l’angle de ma vie
et de certains choix que j’ai fui
l’essentiel est invisible
pour l’apercevoir tu devras voir à travers tes larmes
coulées sur le sol
comme déchiré par le sort
j’me suis même tenté à aimer
je n’y ai vu que mes torts
ensanglanté par le vice c’que j’ai semé
demain tout ira mieux, voila tout c’que je m’efforce à m’répéter
bercé par la vision et l’illusion de pouvoir tout réparer
chaque fois que l’on agit ici, bah tout semble se séparer
erreurs, mensonges, doutes et trahisons
chaque pas que l’on -ssume peut nous bercer dans l’illusion
la même vision perturbée
par des peurs par milliers
occulté par l’ampleur et par les leurs que l’on s’est crées
regrets, souvenirs, larmes et décisions
avancer contre le vent lorsque le temps marque la scission
dès lors tout est à refaire
décider
désapprendre pour mieux comprendre
c’que l’on pouvait s’expliquer
l’éphémère ou le concret
voir les portes se fermer
regarder loin devant ou sentir que le vent a tourné
les ténèbres ou le sommet
entre deux s’isoler
repartir de plus belle lorsque le ciel se met à tomber
lumière ou obscurité
le silence ou l’acuité
la subjectivité n’est qu’évidente dans l’objectivité
j’renais sous forme humaine
l’iris sous forme lunaire
le cœur lui n’est qu’atrophié
qu’a trop forcé sur lui, même
mon esprit lui n’est plus l’même
et si ma raison flanche c’est qu’elle ne penche
que du mauvais côté
le calme avant la tempête
comme empiété jusqu’au cou
ne m’demande pas jusqu’à quand
j’pourrai tenir juste debout
ma raison elle n’est plus la même
entre bonne et mauvaise foi
j’ose voir des fois j’me laisse croire
le bien m’avais mais seul le mal a eu mon désespoir
une infime étincelle éteindra surement notre espoir
notre voix n’est plus la même
de part la foudre et le vent
lorsque le temps libère sa sentence
des limbes revenir indemnes
on s’égare pour ne plus voir
s’élance au-delà du miroir
afin que le but s’atteigne
que les opposés s’alternent
que tout reprenne place
a chaque chose son contraire
quand les contraintes ne sont que subalternes
accepter le monde et le laisser choir
ou combattre les ombres par leur nombre
d’une voie

[pont]
non, non, non
rien n’sera plus jamais comme avant
jamais comme avant
non, non, non
rien n’sera plus jamais comme avant
jamais comme avant
non, non, non
rien n’sera plus jamais comme avant
jamais comme avant
non, non, non
rien n’sera plus jamais comme avant
jamais comme avant

[outro]
non, non, non
jamais comme avant
non, non, non
jamais comme avant
jamais comme avant

- kohm exepoq

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