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letra de décrocher du système - keurspi

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(igee)
j’dois enl’ver les crochets du système, mais ils laissent grave des traces
on t’vend des vie d’rêves en kit, puis t’as des dettes à effacer
ils pensent qu’à nous placer, à nous cl-sser dans des cases
mais ceux qui n’sont pas cl-ssés dans des cases sont les mieux placés
tchieh, faut s’méfier de c’que t’acceptes, ils veulent te mettre une casquette
pour qu’y ait peu d’paliers qu’t’accèdes
j’vois qu’la paix, peu l’atteignent, mais j’ai saisi c’qui t’l’ammène
l’argent c’est quoi ? un peu d’bif dont t’as b’soin quoi qu’il advienne
j’crois pas qu’on m’ait fermé les portes, mais c’est avec le sourire
qu’ils te diront qu’faut péter les codes pour les ouvrir
celui qui s’agenouille devient le sous fifre
certains se plaignent et soufflent alors que l’homme part dans un soupir
yo je n’respecte que ceux qui nous précèdent, je n’veux plus que j’peux
mais j’veux pouvoir avant qu’la flamme s’éteigne
si l’éveil se trouve en haut d’la cime des arbres
pas étonnant que la b-ssesse d’esprit décime des âmes

refrain x2 (drbx)
j’veux m’décrocher du système (système)
je n’y ai plus rien à voir (je n’y ai plus rien à voir)
mais je reste accroc au business (business)
c’est la seule chose qui me rapporte (c’est la seule chose qui m’ouvre des portes)

(drbx)
j’ai pas goûté à l’entrée, que déjà le mal veut m’éventrer
fouiller mes boyaux, jusqu’à présent je reste concentré
orienté pour que c’qui sort de mon ventre et d’mes entrailles
soit du pur sang concentré
toujours réel, net, sans bavure
j’te jure que j’ai écrit ce texte sans ratures, rap ma nature
mon ossature avec le temps devient mon armure
mon écriture et mes gravures, elles, sont celles de la rue
sentiment de solitude quand j’prends les choses trop à coeur
normal, on n’a jamais eu l’droit à l’erreur
aujourd’hui, j’prends le mic pour un coup d’gueule
parcqu’on m’a pas appris à régler les conflits au coup d’feu
j’pense à tous ces pays envahis
ces enfants sans famille
ces femmes (femmes) dont la dignité s’éparpille
on m’dit que j’suis trop sensible
c’est vrai qu’ma musique est sensible
mais touche très souvent les cerveaux pensifs

refrain

(deep)
j’tue le time avec la rime quand mes doutent s’éveillent
ici tout m’effraie
tous mes gars souhaitent prendre un bol d’air quand la coupe est pleine
tous mes rêves partent en fumée comme ton spliff d’herbe
on est des jeunes en marge mais bien encrés dans le système
paroles bourrées de richesses, un peu comme p diddy
allez vient on s’tire d’ici, la vie c’est un putain d’badtrip man
tu t’réveilles et t’es bloqué dans la matrice
écoute pas c’qu’les gens baratinent
c’est l’mode de vie du parasite
les bras m’en tombent, j’comprends les paraplégiques
mais moi la vie j’la vois comme la route qui mène au paradis
souvent des bâtons dans les roues, mais j’perds pas les pédales comme armstrong
faut faire vite, moi j’attends qu’le poisson morde à l’hameçon
j’fais le travail du maçon et aussi celui de l’architecte
j’élève ma fondation pour un jour voir les archipels
ici tout se paye, même le temps est compté
amateur de vraie bulle d’air, j’pourrais tôt ou tard m’dégonfler

refrain

(keurspi)
mais qu’est-ce t’as toi ? t’attends que je tombe et c’est tentant
tu tentes d’étendre ta tombe sur mes tendons
je tâtonne, tu t’entêtes à croire tout comme tant d’hommes
que t’es en tête sans compèt’, viens là que j’t’en donne
bientôt la trentaine et tant d’haine dans mon dos
j’m’entraine, demande aux sales traites qui mentent aux
tas d’frères, et tantôt t’engrainent, te plantent trop
leurs sales têtes, des sales graines, dans ma quête, des fantômes
je maltraite ce tant d’hommes, que père me pardonne
j’ai pas la langue dans ma poche et moi j’m’en tamponne
de leurs rappels à l’ordre, des hommes dominent des hommes
désormais désordre est mot d’or de mon plan com’
j’te mets au parfum, car même chez lancôme
la vie ça schlingue, c’est la jungle, f-ck babylone
pose mon empreinte sur l’enceinte, la zik est tant bonne
nos rêves se font la belle alors j’écris en guise de trombone
eux se cramponnent à leurs futilités
créent des besoins et te font croire que c’est d’utilité
j’ai beau militer, me dire keurs « tu peux l’aider »
mais sa débilité fait que « marianne » est une grande conne

refrain

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