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letra de guitare gitane - kesti

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[intro]
j’suis qu’un gars [?] qui rappe sur la guitare gitane
c’est pour les clébards qu’aboient quand y’a la caravane qui p-sse
putain, faut qu’j’f-sse belek sur la pillave, les litres de ‘sky, le ricard
j’vis ma vie la nuit, t’imagines pas tout c’que j’ai dikave
[?], mon ami, c’est pour les rats d’m-ssilia
j’déboule dans ta soirée pérave, allez, p-sse-moi la vinas
trop tricard, c’est pour les tziganes de la ville
la liberta des pirates

[couplet 1]
un barjot qui a juste envie d’sortir des saloperies
comprend pas vos trips, j’vole au-dessus d’un lit d’cocus
j’suis bien dans ma folie, j’ai pas la panoplie
du parfait pigeon qui s’fait plumer par vos prix
hein ? ta connerie, va la dire à d’autres types
j’me sens comme un autiste en club sado-masochiste
un alcoolique anonyme de trente piges qui claque son rsa à monoprix
chie dans la ‘sique sur laquelle les bobos chillent
mal au bide, des lames de rasoir sur l’urètre, la chaude pisse
le zgeg ramolli comme un vieux ravioli
à l’agonie, j’ai plus la force de baiser, ma jolie
va t’cajoler avec un mec plus jeune au lit, oh oui, oh oui
hommage aux filles qui s’égarent dans les bras d’inconnus
t’as beau dire que tu l’aimes, ce soir, l’espoir s’atrophie
le taux d’alcool à son paroxysme, vive la calomnie
les dents du goulot brisé près d’la carotide

[refrain]
rien à foutre de votre fric, de votre showbuis’, de votre aide
d’t’façons, dans l’rap, j’ai jamais touché un copec
un copain, à côté d’la plaque, j’fais que perdre au poker
tout m’c-sse les couilles, en c’moment, j’m’auto-maltraite
pendant qu’mes potos traînent, j’reste au studio, l’après-m’
marre d’être une vache à lait à traire, slalome entre la grêle
en carence d’adrénaline, on cherche l’émotion, la vraie
dans ton jardin secret, ma belle, j’compte y planter ma graine

[couplet 2]
la grosse [?] qui vire au violet tellement j’ai pas ‘quer-n’
une semaine, une semaine, les couilles qui traînent parterre
[?] la fin du monde, je sais qu’le sexe est secondaire
mais la vie p-sse par des douceurs et des douleurs aux lombaires
une hygiène de vie d’merde : couché à cinq, levé à dix
trois cafés pour tenir, tachycardie, les nerfs à vif
un spliff, me fais des films, mais c’est trop tard quand j’réalise
que j’ai la flemme, que c’est ma faute, que j’procrastine, ouais
chercher une baguette, pour moi, c’est partir au c-sse-pipe
si tu veux être heureux aujourd’hui, écoute un autre artiste
continue d’sniffer ta c-ke jusqu’à ta rhinoplastie
moi, ce soir, j’me la colle au pastis, écoutant tostaky
mon son, c’est comme l’ecsta’, ça fait fait grincer des dents
des sensations étranges en enchaînant les mélanges
en décuve, y’a comme un liquide qui m’coule le long des jambes
j’me ferai bouffer la bite quand les moules auront des dents

[refrain]
rien à foutre de votre fric, de votre showbuis’, de votre aide
d’t’façons, dans l’rap, j’ai jamais touché un copec
un copain, à côté d’la plaque, j’fais que perdre au poker
tout m’c-sse les couilles, en c’moment, j’m’auto-maltraite
pendant qu’mes potos traînent, j’reste au studio, l’après-m’
marre d’être une vache à lait à traire, slalome entre la grêle
en carence d’adrénaline, on cherche l’émotion, la vraie
dans ton jardin secret, ma belle, j’compte y planter ma graine

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