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letra de les années passent - kamikaz

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[couplet 1 : silva]
j’laisse le beat en miettes, débarque tel un spartiate
j’t’avoue qu’ça pue la merde, c’est dur d’être impartial
dans l’fond j’m’en branle, qu’un rêveur de gros tunes
si l’rap est bancal c’est qu’j’suis un c-sseur de rotules
tu pensais qu’tout péter, qu’les portes s’arracheront
dans l’fond, tous des pds, même tes potes te lâcheront
garde tes idées claires, au cas où s’ils t’internent mec
j’ai personne à qui plaire, même pas d’site internet
si j’ai toujours mal au cœur, j’suis dans la crise, galère
c’est qu’j’suis à la recherche du bonheur comme chris gardner
j’ai la tête dans l’son, oublie nos fautes on profite
nique vos réseaux, t’auras qu’mon doigt sur la photo d’profil
ça m’manque de pèse alors file ta carte, on
ch-sse le doute et l’stress dans un filtre en carton
le cerveau dévasté pour qu’le beat s’embrase
et si ça tire on xxx sans traces
le sheitan t’offre un slalom et s’dirige partout
dans la gorge un magnum, avec les rimes j’partouze
encaisse les jours comme ils viennent
c’est ainsi y’a pas d’raison
xxx les veines, envoie les mc à la pendaison
j’ai l’impression qu’tout s’enraye, et j’ai plus la trique
on rêve d’ailleurs, d’avoir la paye d’un galactique
c’est l’zoo dans les crânes, mais ça rappe dans les temps
avec une foi en titane et une force de titan
si tu donnes confiance, sais-tu qu’les mecs t’ouvrent
c’est qu’une histoire d’patience, d’vécu et d’mektoub
tout est faussé, plein d’traces est la colombe
les phases sont envoyées pour t’c-sser la colonne
aux putes faut pas s’y fier, mais est-ce possible ?
hendek les rimes sont plastifiées à l’explosif
j’crois qu’y’a plu qu’d’la rage dans l’corps qu’j’abrite
il est temps qu’tourne la page pour clore le chapitre

[refrain : kamikaz & silva] (x2)
les années p-ssent on a perdu notre temps
dans le haram au lieu de prier
dans l’obscurité à la lumière du jour on veut briller
la haine qui est en nous augmente chaque jour et ne cesse de crier
les problèmes sont multipliés
une pensée pour les frères oubliés

[couplet 2 : kamikaz]
ka-ka-ka-kamikaz poto
pas d’kalash’, pas de biscottos
j’rappe le 1-3 ghetto, écoute
si t’as pas l’âge mehlich poto
on veut des grosses motos et des grosses autos
boîte manuelle ou boîte auto
partout y’a des samuel eto’o
comme partout l’état resserre l’étau
on s’prend la tête pour des broutilles
parle pas, écoute abruti
calvin ou paire de gucci
joue les mafieux à la john gotti
xxx caisse à outils
depuis tout petit ça s’introduit
sur le morceau j’en ai trop dit
j’suis étourdit par le produit
j’sais pas où l’avenir me conduit
n’écoute pas dehors tout c’qu’on dit
fais des efforts, y’a des faibles et des forts
pour la course à l’or on bondit
on s’maudit, on s’conduit mal
sous produit on s’rapproche du mal
chaque jour j’rentre à cinq heures du mat’
on a peur de dieu mais pas peur du mal
les bandits en condi’
progressent de conflit en conflit
y’a pas d’confiance, ça parle beaucoup
donc seul à soi-même on s’confie
ceux qui parlent ne connaissent rien
n’ont aucune idée de c’qu’on vit
de c’qu’on endure à plus savoir
quand est-c’qu’on meurt, quand est-ce qu’on vit
on s’envie à se rendre malades
la vie, une longue balade
qui prendre fin un jour
tu ferais mieux d’apprendre tes salats
le cerveau défoncé
drogue douce couleur vert salade
on fait des choses insensées
comme de s’moquer d’un frère malade
on escaladerait des montagnes
pour rendre fière la daronne
il nous reste plus torp long time
qu’on en perd la parole
donc on en perd les mots
difficile d’avoir le dernier mot
t’auras beau faire ce que tu veux
tu n’pourras jamais faire taire les mots
faire taire les faux, poto
m’en bats les couilles d’combien tu vaux
j’ai pas d’cayenne turbo
m’en bats les couilles d’combien tu vaux
d’combien tu vends
les années p-ssent comme le souffle du vent
les gens vieillissent et les frères partent
mais bon c’est décevant, j’y pense souvent
mais bon, tout comme la vie, c’est émouvant
j’calcule pas mes mouvements
j’m’enfonce comme dans l’sable mouvant
tout s’achète quoi qu’il se vend
il fume un peu d’quoi qu’il s’évade
tant ils t’achètent, tant ils te vendent
tant ils t’enferment, tant ils t’évadent

[refrain : kamikaz & silva] (x2)
les années p-ssent on a perdu notre temps
dans le haram au lieu de prier
dans l’obscurité à la lumière du jour on veut briller
la haine qui est en nous augmente chaque jour et ne cesse de crier
les problèmes sont multipliés
une pensée pour les frères oubliés

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