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letra de à vos armes - kalash l'afro

[intro]
sec sec
yeah
avis aux entendeurs, rap under
berreta

[refrain]
j’ai pris la plume pour rester fort
pour crier qu’on vit encore
pour nier qu’on est en tort
pour prier pour quelques jours meilleurs
pour qu’ça goume, pour qu’ça tourne comme la planète
pour dire à tous ces clowns qu’on a tous capté l’manège (yeah)
qu’est-ce qu’ils nous laissent, mon frère, qu’est-ce qu’il nous reste
ici y a rien qui pousse, l’encre coule mais le désert avance
on n’a qu’la force de nos échecs et la richesse de nos différences
à nous d’aller dans l’même sens

[couplet 1]
pour la victoire et les épreuves, faudra faire avec nos armes
des paroles, on passe aux actes, notre histoire en est la preuve
dès la première pierre, on a cherché à s’faire des remparts
bâtir de part en part, marquer l’temps du sceau des pierres
ma jeunesse à faire les cent pas, à être de ceux qui s’en battent
maintenant j’ai pris la plume, parle de guerre vu qu’on nous en parle
qu’on s’empare d’tout c’qu’on nous a privé par le passé
dans nos quartiers c’est vide à part dans les cœurs et les casiers
aveuglés par le brasier, drôle d’école, lassés d’rendre des comptes
nous on veut notre place, nique marine la garce
et nique son père et sa bande de porcs
faudrait qu’on change d’époque, s’ils voulaient qu’on s’taise, maintenant on est là
et on compte pas s’casser (non), à part avec le cash, l’honneur, le respect
la mémoire et une paire de claques
jeunesse ignorée mais ce sera pas sans suite
parce que l’jour de la révolte, ce sera pire qu’en 68
un avenir à redécorer, l’envers du côté doré
l’enfer de ces gens faibles qui savent faire que collaborer
musique urbaine, pas d’la hass au ministère
ces clichés ça vient des blocs, c’est toujours antisystème
eh ouais, j’suis pas un beau gosse, va l’dire à tous les médias
j’ai grandi dans la caste de ceux qui pensent mais qu’on veut pas entendre
on rêve d’un frère qui sache nous mener au front
parce qu’aujourd’hui on sait qu’se battre pour la monnaie au fond
[refrain]
j’ai pris la plume pour rester fort
pour crier qu’on vit encore
pour nier qu’on est en tort
pour prier pour quelques jours meilleurs
pour qu’ça goume, pour qu’ça tourne comme la planète
pour dire à tous ces clowns qu’on a tous capté l’manège (yeah)
qu’est-ce qu’ils nous laissent, mon frère, qu’est-ce qu’il nous reste
ici y a rien qui pousse, l’encre coule mais le désert avance
on n’a qu’la force de nos échecs et la richesse de nos différences
à nous d’aller dans l’même sens

[couplet 2]
la soif de réussite nous divise, tout l’monde est sur le qui-vive
les profiteurs ont fait qu’nous écarter d’la force divine
chacun ses torts, chez les parias comme chez les casqués
chez nous ça vide les caisses, chez nous ça deale à visage masqué
chez nous ça vise le best quand chez nous ça serre la ceinture
tous noyés dans l’alcool et dans la jointure
y a plus grand-chose qui perturbe
moi j’dis respect à ceux qui trouvent la force
d’arrêter d’se foutre en l’air pour le fond pas pour la forme
libérés sous condition, accepter c’qu’on nous donne
oublier tout c’qu’on nous vole sans s’poser aucune question (mais non)
apprends à qui tu parles
ici c’est ni tu baves, ni tu nous entraves
ton business on s’y habitue pas
sorti des entrailles d’leur perversion
qu’est-ce qu’ils nous parlent d’éducation, d’culture ou d’insertion
avis aux frères, à vos armes, avis aux sœurs, à vos armes
à ceux qui s’battent et ceux qui pensent avec le cœur, à vos armes
[refrain (-2)]
j’ai pris la plume pour rester fort
pour crier qu’on vit encore
pour nier qu’on est en tort
pour prier pour quelques jours meilleurs
pour qu’ça goume, pour qu’ça tourne comme la planète
pour dire à tous ces clowns qu’on a tous capté l’manège (yeah)
qu’est-ce qu’ils nous laissent, mon frère, qu’est-ce qu’il nous reste
ici y a rien qui pousse, l’encre coule mais le désert avance
on n’a qu’la force de nos échecs et la richesse de nos différences
à nous d’aller dans l’même sens

- kalash lafro

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