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letra de chouette (round 1) - wack5 vs chibre - k5

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[couplet]
dis-moi, la girafe, en m’refusant, tu prétends quoi ?
on sait tous que j’ai la dalle, et tu viens d’mettre les pieds dans l’plat
j’plaisante pas, détends-toi ou ça va chauffer pour ton matricule
j’rapplique, tu niques ta mère ou tu capitules ?
j’récapitule : tu joues les deutsches, finis souvent en “sieg heil”
ferme-la, t’es cheum’ ; après mes punch’, repars en zigzag
lui, là ? un génie, c’type ? j’d-ckslap sa génitrice
ça manquait d’profondeur, du coup, j’ai mis cheef dans l’précipice
j’précise : si tu comptes répondre, bah porte tes couilles sur scène
t’as peur que j’sois frontal mais, j’te rassure, on f’ra ça cool, tu sais
j’me fous qu’tu saignes, j’veux voir la honte qui s’installe
facile de jouer les stars face à monk.e, marshall
c’est pas parce que t’as un long cou que tu peux prendre le five de haut
j’ai d’vastes flow, des phases de fou, j’dévaste trop cette face de faux
j’me sens trop bien, maîtrise la tech’, tu gagnes aux points mais j’vise la tête
évite la déf’, limite en cloque, j’mets cheef sans froc et j’brise sa schnek
n’aie pas peur des postillons : avec mon ventre, y’aura d’la distance
pratique, non ? quoi ? j’anticipe tes lignes, t’es triste, non ?
j’maîtrise quand j’veux, renvoie ta gueule jusqu’en allemagne
quand j’battle, n’y vois pas l’mal ; j’suis walter si t’es hal, man
“ss” sur le torse mais, face à moi, c’gars-là n’a pas d’pouvoir
c’est vrai, personne n’est dupe : t’es l’ghostwriter d’aya nakamura
t’as pas d’courage, j’te cogne trop bien, t’as l’seum
cheef, si j’te mérite pas, explique mes prochains match-up
continuez d’parler d’mon poids et des sons faits à dix-sept piges
j’te l’dis : c’est triste, et puis j’prédis qu’en un couplet j’te brise les chic’
c’est quoi, tes angles ? dire que j’suis une vache sans plus ?
t’as gagné contre lamanif, ça a dû être vachement dur
tu fais partie des “graves techniques”, hum, ok, mais, gars, j’t’explique
les gens te sucent pour un couplet qui, paraît-il, t’as pas écrit
on t’appelle “la girafe” : c’est vrai, t’es grand, j’teste le truc
d’t’façons, j’compte te fumer, donc j’suis pas contre une tête de plus
c’est vrai, t’es un gentil ; moi, quand j’joue les vilains, j’gêne
pas d’calumet, j’enfile un zdeh et j’prends ta mif’ en file indienne
j’m’enfuis pas, j’reste, je fais face comme dans hooligan
foule d’ignares, j’dis pas d’la merde comme quand tes groupies parlent
tellement incompris, j’ai l’impression qu’c’est toi qu’j’imite
tu crois m’ridic’ ? hun-hun, pas peur du noir, j’suis comme ridd-ck
f-ck tes gimmicks, b-tch ; j’ai peur de ton rap ? non
j’t’éclate la tronche salement, l’éléphant se trompe rarement
les gens t’préfèrent à moi, t’as pas d’mérite, j’t’explique, c’est
qu’t’as la technique et finesse, et j’ai la vérité qui blesse
j’me fous d’être détesté, rien à caler mais, bon, sache
y’a qu’ton capital sympathie qui t’f’ra gagner les sondages
mais, bon, “k5, il est méchant”, donc j’vais t’laisser me devancer
rien à foutre, j’te respecte pas, t’es comme les règles de français
du coup, ça s’règle dans l’art, et j’fous ce mec en larmes
ma bite dans ton cul : pour une fois, c’est shrek dans l’âne

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