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letra de entre actes - k.oni & rezo

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[intro]
come on, baby

[couplet]
des bisous dans le cou et mots doux soufflés à l’oreille
je glisse le long de ton dos et ta peau dorée au soleil
me brûle presque les lèvres
laisse-moi être élève de tes désirs et maître de mes gestes
et laisse-moi découvrir le reste
escalader tes formes et parcourir ton corps
pour adoucir l’effort j’enlève ce qu’il te reste encore
laisse-moi plonger dans tes yeux, me noyer dans ton regard
épouser tes creux, tes reliefs et doucement je m’égare
caresse mes lèvres avec les tiennes, pose ta main sur ma joue
ta respiration s’accélère, mes mouvements aussi je l’avoue
un désir que rien ne freine, multiplié par l’amour
des soupirs et des “je t’aime” s’évadent soudain de ta bouche
dans un silence étrange, la sensation est immense
si dense, au plafond je vois nos ombres qui dansent
mes mains sur tes hanches, doucement tu t’épanches
puis descends, j’aime ce souffle chaud sur le bas de mon ventre
remonte un peu plus haut, pas besoin de dessin
là je suis plaqué sur le dos et j’ai la tête entre tes seins
tes fesses entre mes mains je suis collé sur ta peau
tu deviens tout et je n’suis rien, c’est toi qui fixes le tempo
comment rester de glace face à ton regard de feu
nos corps se fondent et s’enlacent et là il suffirait de peu
pour que tout s’arrête maintenant, entre nous rien ne presse
c’est comme si le temps s’était figé et j’aimerais tant qu’il le reste
là tu te pinces les lèvres, tes mains se crispent sur mon torse
dans ce silence, tes cris s’élèvent et semblent décupler mes forces
alors doucement, le plaisir est intense
l’intérieur de tes cuisses bouillantes me font brûler d’impatience
plaisir partagé quand je te prends par la taille
je suis ton cavalier sur le lit devenu champ d’bataille
immergé dans la pagaille due à la précipitation
aurais-je trouvé la faille en rectifiant ma position?
le rythme accélère, encore et encore
approche de l’envolée céleste quand le détachement l’emporte
l’inertie de nos corps qui s’allongent à l’unisson
alourdis par l’effort, s’allègent dans un dernier frisson
(dernier frisson, dernier frisson…)

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