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letra de ce que j'ai à dire - jo le phénomène

[intro]
ce que j’ai à dire gros…
jo l’phéno
2013

[couplet 1]
on a fait des erreurs, impossible qu’on les corrige
la h-ss elle pense qu’aux pauvres tandis que l’etat il pense qu’aux riches
le malheur de nos mères c’est l’bonheur de ces merdes
on nage la br-sse dans l’illicite mais bon poto faut qu’on s’démerde
j’ai lâché le lycée j’aurais pas dû on m’la répété
les fous deviennent des putes et les putains deviennent respectés
le monde est paro, les voyous font du faro
tes potes te laissent sur l’carreau quand y a une ‘t-sse à taro
paris part en cette-su, les meufs deviennent des sseuses-cra
les p’t-ts quand ils s’embrouillent ils sortent les guns et plus des zeuses-ga
mes soss-k et oi-m on pense qu’au bénef’ dans la teu-tê
la mif en priorité, le bif avant les beautés
épaté de voir que la misère nous a gâté
la france devant les states, la tour eiffel les jambes écartées
j’ai gardé, la pêche malgré qu’la vie met des bananes
la rue n’est qu’une grosse pute qui donne son uc mais elle est pas mal

[refrain]
depuis tout p’t-t on est yé-gri
on fait de l’argent facile deal ou braque pour des yé-bi
on traîne tard le soir, vi-ser dans les squares
on reste dans l’espoir, d’réussir dans l’rap la rue ou dans les sports
(bis)

[couplet 2]
les bakeux j’leur p-sse dessus, j’ai pas peur d’qui ils sont
ils sont bons qu’à faire tête de ouf et faire des perquisitions
ouais ma gueule que j’ai raison dans mes putains d’propos
on rentrait tard à la maison car on a grandi trop tôt
à propos des potos, la liste elle a rétréci
quand t’es en chien on t’oublie quand t’as des sous on t’apprécie
à part ça, c’est la merde et la juge veut tirer la ch-sse
c’étaient pas les cours d’histoire qui m’inspiraient en cl-sse
putain, le temps il p-sse à une vitesse que j’peux pas définir
père de famille, j’espère un jour le devenir
sans prévenir, la rue peut t’enchaîner t’mettre un perfect
donc faut ver-esqui le 1.7 avant qu’on t’intercepte
respecte ta daronne plus que les grands ton tier-quar
tu t’lèves tard, tu dors tard, et dans la street t’y es tard
le placard et la tess on est tous au milieu du segment
la rue n’a pas d’voix n’importe quand elle peut te sac’-ma

[refrain]
x2

[outro]
hein
depuis tout p’t-t on est yé-gri
deal ou braque pour des yé-bi
c’est la merde gros
ce que j’ai à dire gros
ce que j’ai à dire gros
à dire gros
à dire…

- jo le phenomene

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