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letra de le posse - jcr

[intro : seven]
on vit tard, on freestyle, craque et tape des bons délires
toc toc, v’là débarquer mon équipe
on vit tard et mes alliés font les pitres
toc toc, v’là débarquer mon équipe

[couplet 1 : seven]
yo, j’me suis levé avec la tête d’la veille dans l’crane
quel réveil difficile, un jour dépravé démarré en r-t-rd
j’ai gratté tant d’phases, j’ai la tête dans l’gaz
j’ai rêvé d’lyricisme et encore étalé l’cendar
mais j’m’y fais, une douche et j’suis frais
le n.e.m. appelle et me dit : « couz’ qu’est-ce que tu fais ? »
nada, papy, tu vois de quoi j’te parle, frère
j’vais pas m’c-sser la tête, viens on s’capte ce soir
t’façon, j’verrais pas p-sser l’aprem’
donc, rameute les autres à l’appart, fils
tous les mecs vrais, faire plaiz’ à la famille, ça n’a pas de prix
par ici la troupe, j’sais bien c’que l’voisin dirait
préviens deux trois syndiqués et ça finit à 12, tu sais
on est grands malades et les gars saouls, certes
mais j’t’avoue que j’sais pas où m’mettre vu l’excédant d’vacarme
mais cool, tant qu’y’a de la gousse verte, des tas d’fous et des snacks ouvertes
tout baigne ! bruxelles est dans la place

[refrain : seven & nem]
ouais, c’est un pour mon posse, et deux pour le show
les jours s’écoulent bien trop vite, alors viens couz’ on profite
rejoins ma bande de tapageurs, les rapaces de nuits
jusqu’à pas d’heure, on tab-sse le beat
dis moi, ce soir on remet ça ?
ouais on remet ça
est-ce que ce soir on remet ça ?
ouais on remet ça

[couplet 2 : nem]
14h30 et merde, j’ai encore raté mon réveil
une nuit acharnée contre mes textes
un café sombre et tiède, j’émerge, j’ai la flemme (comme d’hab)
faut qu’j’insiste pour décoller, j’ai plus c’train d’vie fou d’écolier
cherche un vrai sofa, donc on s’retrouve pépère
mais s’il y a rien d’extra à faire
c’t’aprem on sait qu’on s’explosera la tête
pas vraiment besoin d’prétexte
on écrit deux trois rimes en manque, j’l’ai déjà dis, le cannabis m’enchante
ce truc m’-ss-ssine lentement et là mon vieux croit qu’j’trime franchement
moi j’préfère gratter mes pet-tes plaidoyers d’rage
j’aime trop festoyer j’crois, faut d’jà m’nettoyer l’foie
et comme le soir tombe vite, on pompe des pacsons d’weed
en congrégation, s’visse sur le siège, p-sse ton spliff
ici les places s’remplissent, autant que les vers se vident
étale des belles devises, croyant qu’on a l’temps d’vivre
peu d’entre nous dormiront avant que l’soleil se lève
même si le sommeil me guette, ben y’a la prod qui tourne

[couplet 3 : seven & nem]
j’suis pas du genre à faire des teufs la nuit
mais tu sais comment c’est
on aime p-sser des heures tardives avec les reufs d’la team
après, c’est relatif, p’t’être que demain, on l’regrettera
ou pire, on dirait qu’à la longue on se dégrade
pour les phases techniques, mon bic, mon compte d’épargne est vide
nuit blanche dans l’divan, on finit fonce-dé amnésique
un baffle, des beats, les spliffs diffusent leur parfum, souvent j’esquive le matin
t-tube et traîne comme un débris
ça raconte plein d’délires, tu diras p’t’être que c’est pas terrible
on s’fusille la tête, et faut survivre après
mais tu t’en fous, tu lèves ton verre
et puis même s’il y a embrouille
on règle nos enroules entre nous sur fifa 13
j’subis la perte d’un t’as d’neurones, mais j’suis rodé, j’ai l’habitude
j’réalise plus, en fait, donc forcément j’trouve pas d’issue
vie malsaine, un mauvais rythme, pas de conseils
j’impose ces rimes, c’est tout
toujours sur l’point d’imploser d’rire

- jcr

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