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letra de soliloque (part.2) - istah

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t’as rien d’une putain d’assistante sociale
t’es c’que t’es, l’équivalent humain d’un temps maussade
un connard incorrigible, un dommage collatéral
un drôle de type qu’a trop cogite’, qu’en a ruiné des belles occaz’

s’inventer vainement une raison d’exister?
c’est lassant! t’es lassé! t’es là sans, limites ni tracé
ceux qui t’habitent sont menaçants
l’aut’ soir, pas rassuré tu t’es r’tiré toi même : ta ceinture et tes lacets!

angoissé-parasité, oppressé, dépassé… à sans cеsse hésiter
des os cassés, dеs opiacés
coincé… pincé…
entre carences et cécités? entre peurs, peines, tourments pour pas les citer

ton cerveau? un brasier. quid de ton coeur? un glacier
ton p’tit corps tout encrassé par la fumée, la bière que ton bide a brassé
phrasé…hanté par les coeurs déjà frêles que ton r’gard a froissé

elle est loin… l’époque où tu t’nais pas en place
là, le moindre effort effectué en quatre te casse
tu t’es promis d’faire de ton mieux, faire de la place…
c’est pas gagné, devant ta pomme t’as 6 canettes vides et un schlass…

et tu, et tu… ouais tu… creuses…
après tout, le temps s’y prête
les mêmes averses aux mêmes erreurs se greffent… s’répètent
tout c’bordel te discrédite et bizarrement, petit à p’tit les accolades se font discrètes
conscient, réaliste, con, chiant, fataliste et pragmatique
un pur gâchis? la faucheuse en gestation? un arcus devant l’soleil?
tes peurs balisent la piste et le sommet annonce le plus long d’tes sommeils

tu tiendras pas longtemps à c’rythme là
nombreux sont ceux qui t’ont tiré l’alarme, cent fois…
t’es parano… pommé… tes doutes en certitudes se fardent
et puis y a bien qu’un mec du-per qui peut prétendre à faire de l’art

les idées viennent? c’est sûrement pas les bonnes
comme c’est sûrement pas les bonnes graines que tu sèèèmes
et tu t’étonnes de la récolte?
facile de jouer l’mec sans cesse coincé dans les cordes
on a compris qu’il était noir l’décor…

seul, esseulé, sombre et saoul
à gravir des sous-sol sans fin…
tu convies ta peine à boire, vous êtes deux puits sans fond
qui t’as pas dis qu’tu f’aisais d’la peine à voir?
putain…pas grand monde… sinon peut être la tombe dans laquelle tes deux pieds s’enfoncent!

blasé… rincé…
aussi risible que tes envies d’clamser
à t’demander si tout ça c’est sensé cesser?
le soucis? c’est qu’t’es jamais rassasier
pas facile de faire des plans quand on s’projette, à r’culons sur son passé…
aimantée sur le bitume, la tête baissée, peu d’espoir
dans toute cette merde… un sacré paquet qui t’en veulent
t’as déçu, tu déçois… t’as pas les couilles de partir comme ton père?
soit! tu finis cramé quasi tous les soirs

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