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letra de vérité 5 - isk

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[paroles de “vérité 5”]

[intro]
ani on the track
la vérité sort d’la bouche des enfants
les concernés ne sont pas très contents
y a beaucoup d’choses à dire, du coup, j’vais rapper longtemps

[couplet unique]
les mots n’ont pas d’valeur quand les actes sont à l’opposé
entre leurs discours et leurs actions, y a bien plus qu’un fossé
et te jette pas trop d’fleurs, elles finissent par faner
quel paradoxe : j’ai l’impression d’perdre ma vie à vouloir la gagner
l’attente fut longue comme le chargеment d’la play’ 2 sur hijacked
j’veux dеs vacances, pas la guerre comme dans b.o 2
t-shirt “african city”, trop fiers d’nos origines
moi, j’suis pas un hagar mais j’mets des grandes claques auditives
et comment tu veux m’vendre du rêve ? j’ai d’jà du mal à nehess
entre ceux qui parlent et ceux restent, combien ont r’tourné leur veste ?
y a pas qu’des bons dans la tess, p’tit frère, ça, c’était avant
tes gars sûrs voudront manger plus que toi sur ton propre plavon
si y a d’la place pour tout l’monde, c’est qu’y a d’la place pour personne
donc j’ai j’té l’couteau et l’pilon pour les do-ré-mi-fa-sol
t’es une feinte comme une boîte à gâteaux remplie d’fils de couture
tu t’prends pour l’titulaire mais t’es même pas la doublure
un peu d’buzz, ils prennent la tête à jimmy neutron
mon frérot, c’est trop, à t’écouter, tu vends des litrons
mais on sait tous que t’es resté bloqué dans un film
ici, la réputation, c’est comme la vie : elle tient qu’à un fil
on récolte ce que l’on sème, on s’déteste, pourtant, on s’aime
confonds pas patience avec perte de temps, frérot, c’est pas la même
le prix attire la clientèle, la qualité la fidélise
donne-moi d’la bête de 0.9, j’refais l’cartel de medellín
j’crois qu’zemmour qui fait quaresma : il nous fait qu’des coups du foulard
rentre dans l’mur, paie la caution, j’irai l’chercher même à poudlard, tocard
trinque pas à ma santé, fais des dou’a pour elle, s’te plaît
mes frères sont en cellule en espérant une r’mise de peine
on s’habillait au marché, maintenant, on connait les champs
passer du pull marshall au fendi, gros, c’est trop alléchant
on cherche l’or comme esteban ou l’butin d’ford boyard
coup du lapin sur l’tigre, [j’le mate ?], il pleut des dollars
les problèmes ont l’importance que tu leur donnes
et retiens bien, on n’oublie jamais quand on pardonne
on t’la fait à la parisienne : la tête dans la cuvette
on sait qu’un shlag, ça reste un shlag même s’il s’noie dans l’eau d’toilette
et j’suis au feu, comme [la vue d’?] [?] [rieu ?]
nous fais pas d’6ix9ine, on s’ra cent quarante devant ta porte
entre [l’alinéa ?] et nador, tu r’trouves des kil’ et des corps
ouais, j’suis un peu comme michael, ça s’ra toujours ma famille d’abord
c’est pas la cité qui fait l’homme mais la mentalité
ils admirent le mensonge mais ils ferment les yeux d’vant la vérité
le monde est parti en vrille : ils pleurent plus la mort des célébrités que des palestiniens bombardés
j’suis tunisien mais j’suis fêlé comme un kuluna
j’peux manger du pondu comme j’peux manger d’la makaruna
on passait des après-midis sur need for speed
maintenant, ça fait la même en chasse avec un coffre plein d’zip’
vu comme un phénomène, comme celui qui f’sait 30-50-50
avant l’foot, ça mangeait d’la terre ou bien du [saka-saka ?]
et j’rentrais pas chez moi même quand j’étais assoiffé
une fois qu’on mettait les pieds à la baraque, on était bloqués
suffit pas d’porter un pull caille-ra pour en être une
suffit pas qu’victoria tourne la roue pour faire fortune
le sage est maître de son esprit, le faux en esclave
la mort, c’est la destination finale, la vie, c’est qu’une escale
parfois, un mauvais moment est l’début d’quelque chose de meilleur
c’est mort pour être fossoyeur, il est devenu [empailleur ?]
on vous cache rien, c’est vous qui pensez qu’on doit tout vous dire
comme dans hamlet, ça s’tue pour le pouvoir, demande à shakespeare
j’réagis pas tout l’temps mais crois-moi qu’je remarque tout
on pleure pas sur notre sort, on s’dit juste que c’est le mektoub
les gens qui m’crachent dessus ont mangé dans ma paume
qui m’aime vraiment ? qui f’ra des dou’a d’vant ma tombe ?
j’vais toujours trop loin pour des gens qui vont nulle part pour moi
j’saute du bateau, y a trop d’hypo’, frère, quitte à c’que j’me noie
ici, ça en envoie, eux, ils font des ballons, t’es un gros lécheur de bottes, nan, frérot, t’as pas le bras long
j’me rappelle encore de la moumoute, de ma veste rg512
l’époque où ça vendait qu’la douce, l’époque du “ouais, ouais, ça vient d’où ?”
j’ai grandi comme un animal mais j’sors pas d’un tamagotchi
j’ai vu les grands vendre du kamas, elle est là, la pédagogie
j’rappe comme si j’allais mourir demain mais p’t-être que j’vais mourir demain, qui sait ?
à part le très-haut, frérot, j’y peux rien, c’est l’mektoub
me prends pas pour un mahboul car j’sais très bien tout c’que j’fais
me prends pas pour un mec cool car j’peux d’venir tout l’contraire
dimanche, y avait pas d’grasse mat’, c’était automoto et téléfoot
et apple store n’existait pas, y avait que snake sur l’téléphone
à la maison, c’est l’plus petit qui descend les poubelles
à l’entraînement, c’est l’plus claqué qui ramasse les coupelles
j’connaissais pas les wok, j’connaissais l’paquet de yum yum
allez dire à marine que j’suis fier d’être un bougnoule
à l’ancienne, on s’tapait comme dans soulcalibur
j’ai pris la batte de baseball, j’te la casse sur la clavicule
ça passe d’la clope au chocolat, au taga dans l’ocb
les p’tits chez moi n’ont pas d’limite, sont bousillés depuis l’cp
j’connais des guetteurs, ils sont souples comme [samolo ?]
j’passais l’été au bled, j’ai jamais connu mykonos
[j’vends des trucs au hassat ?], c’est chaud
la nourrice fait manger ses gosses avec la cuillère qu’on utilise pour couper la cocaïne
et quand la rue t’contamine, cherche pas, c’est incurable
ils cherchent une explosion précoce, on cherche le développement durable
y en a qu’ont enterré leurs rêves quand ils ont j’té la dreamcast
j’voulais rentrer à la cité, mon père m’a dit : “la la la”
quand t’étais pas sélectionné, tu r’gardais walker, texas ranger
dans des p’tites choses se cachent des grandes, tu sais pas c’que j’ai dans l’cœur
t’es pas net comme un marocain qui ne boit pas d’thé
ou un malien qui connait pas la famille konaté
quand on s’croisait à la gare, ça s’glaçait comme sub-zero
j’suis seul dans mes galères et j’me débrouille comme angelo
[?] comme un minikeums, ça guette les guignols de l’info
sourcils froncés, visage serré, menotté dans un berlingo
issu d’une famille nombreuse, à l’interphone j’dis : « c’est moi »
nos parents nous voyaient médecins, dans l’four, ça vend médicinale
mon baveux connait bien la juge et il connait bien la loi
te mets pas dans la mauvaise case, y a des pièges comme dans l’jeu de l’oie
avant, y avait pas netflix, j’regardais dlk
et quand c’est l’daron qui m’coupait, j’avais la coupe à anelka
p’tit boîtier, grosse parabole, j’avais pas tous les bouquets d’chaînes
commentateur rebeu m’ambiance à chaque action, il crie sans gêne
en bécane j’fais tourner les keufs comme younès, « attrape you si tu peux »
ils m’demandent maintenant mais avant, ils m’donnaient pas un p’tit peu
[outro]
merci pour la rose, merci pour les épines
s’il faut, on t’arrose, s’il faut, on t’piétine
quand la recette est bonne, il faut pas la changer
et si elle est mauvaise, on vire les cuisiniers
on sème la terreur comme poutine, tous ces freestyles s’ront iconiques
j’les écoute pas, c’est des comiques, la concurrence à l’agonie
bouge la tête comme la tecktonik, à chaque fois, c’est épique
“vérité 5”, c’est satan 2, j’ai lâché la bombe atomique
“vérité 5”, c’est satan 2, j’ai lâché la bombe atomique
la vérité sort d’la bouche des enfants
pose-toi des questions si, quand t’écoutes le son, t’es pas content
2.6.0, city gangsta

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