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letra de la voie que j'ai donnée a ma vie - ideal j

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on t’raconte l’amertume de jeunes dans la merde
tous noyés par la fume
j’désole mes parents par la voie que j’ai donnée à ma vie
quand ils m’regardent en silence j’sais c’qui trotte dans leur esprit
je ne porte plus les espoirs qu’ils avaient tous placés en moi
c’est con mais comme ça, la france n’épargne pas les scarlas

la vie est une chienne et les mères engendrent toutes pour la haine
le sang d’leur sang se répand et ce, au dépend de leur peine
j’ai peine à l’dire mais pour nous il n’y aura jamais de paix
vu qu’en vrai tout le monde sait, notre génération sacrifiée
a l’amour de son clan, tellement qu’on n’fait plus de sentiment
leur sentiment se ressent au dehors comme au dedans
le regard figé, sourcils froncés, lèvres scellées
le cœur noir, ainsi pour les reufs incarcérés
quoiqu’aigris j’apporte si peu à mes frères
qu’importe, une voix me répète en me levant le matin
si le cœur était force, mon pouvoir serait divin
j’suis présumé coupable sans être passé devant la barre
parce que noir, j’ai l’espoir de représenter mon clan
parce qu’enculé “tu peux pas test avec la mafia k’1 fry”
c’est surtout, pour mon clan je suis prêt à donner ma vie
maléfices, sortilèges, que sais-je, bonne étoile masquée
mec, qui a dit : viens vivre au milieu d’un ghetto français?
le béton est a__assin et emporte avec lui les sourires
rendant mes frères amers et ne leur laissant que des soupirs
pire, quand d’autres expirent, victimes avant l’échéance
le crime a deux sens, conséquence de la violence qu’engendre
l’excès de souffrance
le sens que j’ai donné à ma vie?
la mafia k’1 fry!!

[refrain]
j’désole mes parents par la voie que j’ai donnée à ma vie
quand ils m’regardent en silence j’sais c’qui trotte dans leur esprit
je ne porte plus les espoirs qu’ils avaient tous placés en moi
c’est con mais comme ça, la france n’épargne pas les scarla
et les traites d’hommes cainfris attirés par trop de haine
blème le regard figé, je ne suis plus du tout le même qu’avant
voyez, j’ai grandi au milieu du mal
celui qu’est pas à la une, celui, qu’tu mates pas le soir au journal

du côté d’chez nous on est tous fiers, même quand l’étau se resserre
notre quartier on en fait nos terres, notre putain de repère!
on sait tous c’qu’on a a faire, plein de choses à perdre, mais nique sa mère!
“inch allah” on s’la f’ra pépère avant qu’on nous enterre
on s’décime et trime, pour essayer d’briser la routine
en prime, situation de merde où il faut la jouer fine
j’désigne la rage de mon peuple, pour vous c’est mauvais signe
reste préparé pour ne pas être victime d’une action sanguine
on mène notre propre danse, en toute conscience
entre violence et souffrance avec nos frères en guise d’a__istance
pour faire du blé en france, bizness des substances
“même si les keufs, les procureurs, les juges réduisent nos chances”
le sens que j’ai donné à ma vie est réfléchi
prêt au pire pour réussir car un avenir ça s’construit
avec les putes garde tes distances, un conseil dans la vie
méfiance pense seulement aux tiens et à répondre aux a__auts qu’on te lance
je n’suis pas d’ceux qu’tu mates le soir au journal
je n’suis pas l’une de ces pédales, malheureus-m-nt j’ai une vie d’animal!
esprit d’chacal, les plus faibles s’étalent
a partir du moment où on t’recale pour toi ce s’ra brutal!
les expériences du passé t’ont détruit mais servi
pousse ton dernier cri ou adapte-toi à l’instinct d’survie
en réussite, fait c’qui faut ou choisis?
aujourd’hui j’remercie dieu et ma famille d’être encore en vie
la crise, crise les jeunes biz’, prennent les halles pour entreprise
comme le gosse avise, lâcher sa friandise en guise
d’assouvir son envie, vie de délit
entre kil’ et kilos le bandit, dit mauvais esprit
pris aussi dans le vice, vicelard des tiéquar
souvent au placard le banlieusard est tricard
car au sein d’la société, on n’est comme on né
et pour manger il faut du blé, toi même tu sais
y’a pas de secret pour s’en procurer
monnaie monnaie, sonne dans toutes les têtes, les pickpockets
a la conquête non pas de l’ouest mais des pépétes
net mec, être ou ne pas être telle est la question?
après la prison, que devient le mauvais garçon des bas-fonds
les vues se resserrent, un casier judiciaire
un avenir sans repères, à part donc faire le métier du gangster
anéanti puis détruit par quatre murs gris
c’est pas d’aujourd’hui qu’le llet-bi tu l’fais dans cet esprit
prisonnier du vice, fils et de l’interdit
ici tu trouves tout achète tout comme dit kéry
idéal j, réfléchis, cherche l’astuce
rêve de lexus, du luxe et bien de plus
une chaîne d’hôtels, une grande villa au bord de la mer
piscine, cocotiers, rien d’mieux pour m’satisfaire
faire le nécessaire pour qu’ensemble ça s’réalise
certes cherche fils ta mise, cherche la terre promise
[refrain]
j’désole mes parents par la voie que j’ai donnée à ma vie
quand ils m’regardent en silence j’sais c’qui trotte dans leur esprit
je ne porte plus les espoirs qu’ils avaient tous placés en moi
c’est con mais comme ça, la france n’épargne pas les scarla
et les traites d’hommes cainfris attirés par trop de haine
blème le regard figé, je ne suis plus du tout le même qu’avant
voyez, j’ai grandi au milieu du mal
celui qu’est pas à la une, celui, qu’tu mates pas le soir au journal

j’entends des “s___” j’t’explique: ma famille pleure, saigne et se déchire
c’est vrai qu’ici les mères ont peur et pour leurs fils craignent le pire
ont-elles tort , franchement j’pense que non!
les déceptions sont nombreuses, nombreuses sont les larmes de sang
les rêves perdus – mon père voulait que j’devienne journaliste
t’engrènent vers la rue, qui fait de toi un de ses fils
désormais j’suis cramé car j’ai trop fait d’sacrifices
obligé d’être sur mes gardes et d’éviter la police
j’s’rais complice – complice de quoi ? de tentatives d’évasion
isolé, prisonnier – de quoi ? des murs de béton
les miens et moi-même nous dressons pour un futur sûr
forcer le destin pour ne pas en être la victime
forcer le destin, et récupérer c’qui nous revient
entre le mal et le bien, même si ça doit aller loin
saches bien qu’si c’est ainsi c’est qu’tout ceci fut écrit
et puis, c’est pas d’aujourd’hui qu’le llet-bi se fait dans c’t’esprit!
on est des cainfris, nos terres d’origine ont été estropiées
pillées, pour qu’en plus aujourd’hui nos têtes soient grillées
oubliées, j’fais ça pour ceux qu’ont égaré leur conscience
a chaque seconde j’revendique, ma vie elle-même est une revanche
une vengeance, beaucoup flanchent face à la souffrance en france
de plus les procureurs, les keufs et les juges réduisent nos chances
on mène une vie de malheur, une vie de négro ou d’beur
une horreur qu’tu mates pas l’soir au journal de 20 heures

la voie qu’j’ai donnée à ma vie c’est c’qui trotte dans leur esprit
qu’ils avaient tous placées en moi
la france n’épargne pas les scarla
sont attirés par trop de haine
je ne suis plus du tout le même

voyez! j’ai grandi au milieu du mal
celui qu’est pas à la une, celui qu’tu mates pas le soir au journal, pédale!

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