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letra de même si - hologram lo'

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[intro : caballero]
gratte ta feuille avant que l’inspi file
range ton baladeur écris 5, 6 lignes
j’ai dit: gratte ta feuille avant que l’inspi file
les rappeurs meurent mais les morceaux vivent à l’infini

[couplet 1 : lomepal]
même si tout est niqué, on garde les coudes soudés, couz
j’continuerai d’secouer les foules c’est un amour fou pour vérité
même si les potos taillent, on reviendra comme un jour férié
et vous nous reverrez comme un logo nike
j’ai étudié des années sans brûler d’étape
j’continuerai d’marquer des poings liés au rap français (cogite)
il faudrait dénuder mes phases, j’ai perdu les pédales
j’aime que rapper, j’ai besoin d’kicker pour avancer (logique)

[refrain : lomepal & caballero]
même si, la route est longue et bourrée d’ronces
on avancera, toujours droit, là où tout s’effondre
et ce sera comme ça jusqu’à l’infini
(frères, jusqu’à l’infini) vrais, jusqu’à l’infini
même si, on fera pas bouger l’monde (on fera pas bouger l’monde)
oublie tes cours et compte jusqu’au bout des nombres
parce qu’on peut briller jusqu’à l’infini
(frères, jusqu’à l’infini) vrais, jusqu’à l’infini

[couplet 2 : caballero]
a chaque grande mission vise la cime car
avec l’ambition t’y arriveras
si tu veux voir mes espoirs terr-ssés
dis-toi qu’cette fois c’est raté
j’fais abstraction des détracteurs et des aiguilles d’l’horloge
(tic-tac!)
j’aimerais fuir vos normes, laisse moi m’évader
loin des vices qui piègent et séduisent nos proches
comme vous, j’rêve de nuages blancs sur ciel azur
posé, pour écrire trop d’lyrics sans fin
j’ai la peau qui ride, le temps p-sse j’reste prolifique
j’pense pas qu’j’me bonifie en vain
la plus charmante du siècle m’a eu, j’parle de la musique
mais quitte la juste avant qu’tu deviennes sa pute
avant qu’ça arrive, faut qu’j’rattrape ceux partis devant moi
j’y arriverai pas si j’angoisse
et sans qu’j’mente, si ça rate pas grave
j’veux pas d’vengeance, franchement
j’aime pas les plats qui s’mangent froid

[refrain : lomepal & caballero]
même si, la route est longue et bourrée d’ronces
on avancera, toujours droit, là où tout s’effondre
et ce sera comme ça jusqu’à l’infini
(frères, jusqu’à l’infini) vrais, jusqu’à l’infini
même si, on fera pas bouger l’monde (on fera pas bouger l’monde)
oublie tes cours et compte jusqu’au bout des nombres
parce qu’on peut briller jusqu’à l’infini
(frères, jusqu’à l’infini) vrais, jusqu’à l’infini

[couplet 3 : lomepal]
c’est à la fin qu’les mots repartent
déjà p-ssés de l’autre côté des gradins, c’est trop tard
v’là la gouache d’un ghetto blaster
rap indémodable, pas des gamins raisonnables
on n’fera pas d’calins j’mets au parfums ces faux rappeurs
qui n’ont plus d’honneurs ni d’couilles
et glissent des rimes discount dans des discours à nulle hauteur
mise tout sur nos feuilles, fils, nous
on restera authentique pour l’éternité
comme des supporteurs dissous

[outro : lomepal]
gratte ta feuille avant que l’inspi file
range ton baladeur écris 5, 6 lignes
j’ai dit: gratte ta feuille avant que l’inspi file
les rappeurs meurent mais les morceaux vivent à l’infini

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