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letra de une arme - hiver 17

[couplet 1 : cnj]

rien à faire j’roupille l’jour
le marchand d’sable est décalé
avec mes frère j’oublie tout
donc c’est impossible d’les oublier
squatte le parcmètre, tombe sur l’par-quet
le soir sous parka, on est partout
on est vla fou, on efface tout
on les enfreint, on les affronte
laisse pas d’empreintes souillées la fonte
laisse tes grandes craintes, si t’es partant
fais preuve d’еntrain si tu t’bas tant
y’a pas d’étreinte pas de calmant
c’еst dans c’pétrin qu’on devient grand
donc choisi bien l’clan, on y va maintenant
le monde est lumineux quand rien ne luit
car dans le noir, on voit pas les détails
on voit pas les trucs moches, on voit pas les entrailles
mais ce froid nous manquera, et le noir nous hantera
quand la nuit tombe, on y voit plus clair
on veut pas sombrer dans la lumière
c’est la nuit qu’on vit et qu’on erre
donc si on met fin à nos jours ça changera r
(ça changera r), ça changera r
les mauvais graines fument de la mauvaises herbes
avec le temps, ceux qu’étaient fou le restent
ceux qui l’étaient pas le deviennent
on traînait, du tcheckov, dans la sacoche
ça fait bonne impression quand les keufs t’accostent
gorgée de bière pression et deux tacos
tu erre, tu meurs et puis t’apprends
nous sommes des morts en permission de vie
on a échoué à la mission d’dieu
dans cette vie on a mis le feu
on fonce et on grille mille feux
merci mi amor
j’aime la vie à mort
sentiment amer
mais faut pas s’en faire
on sera malade d’amour sans cancer
on ira au paradis en menant une vie d’enfer
ça rasait les murs de ces prisons d’la mort
on grandit pas on n’fait qu’s’amenuir
notre passé est dur, notre présent hardcore
heureus-m-nt nous n’avons pas d’avenir
[couplet 2 : lazzare]

dès le réveil, c’est trois verres de suze et le reste de l’assiette turque de la veille
j’fume de la verte dans la pièce
une paisse brume m’apaise
vu qu’elle m’empêche d’être vu
j’traverse les murs, ceux qui paraissent durs
pas d’excuses, il faut qu’ton adresse tue ta paresse
tu verras que ça pèse plus d’être l’une des treize buses au-dessus quand le ciel hurle
sois pas bête, use de ta tête
fais c’que tu sais faire et persévère si ça reste nul
vogue sur l’amertume, de faire de la merde
et tu verras la terre du pez, t’es pas perdu mec
tèje ton vet-sur, ne t’arrête plus
te belle plume a la vertu de mettre nu celle que t’appelles muse
et quand les caresses fusent, laissez sur le tec une garette s’use
la mée-fu mime le nexus, dames qui s’emballent et puis s’embrasent à sept du tam
dans un balai russe, entre champagne et bulles ou à l’arrêt de bus, sous vodka redbull
les quintes de toux te tapent le plexus
graffe le plexi, casse les teilles russes, à terre
tel les jex, versés à chaque décès, ainsi décède notre sagesse
c’est pire autre part, mais on l’vit pas
nous on vit ça, donc on dit ça
le but d’une vie, c’est marquer son époque
pour que tout le monde t’ignore dans un cours d’histoire
qui sera séché, je n’ai aucun regret, sauf peut-être avoir pris florizarre
j’me souviens d’ces rêves où je sortais une arme
[outro : koyl]

oh sh-t, le soir on voit plus claire
sa mère en veut pas sombrer dans la lumière
j’reste dans mon coin sombre, y’en a qui s’crament avec des lampes
c’est toi qui décide, ouais, si tu voles ou si tu tombes
oh sh-t, le soir on voit plus claire
sa mère en veut pas sombrer dans la lumière
j’reste dans mon coin sombre, y’en a qui s’crament avec des lampes
c’est toi qui décide, ouais, si tu voles ou si tu tombes
oh sh-t, le soir on voit plus claire
sa mère en veut pas sombrer dans la lumière
j’reste dans mon coin sombre, y’en a qui s’crament avec des lampes
c’est toi qui décide, ouais, si tu voles ou si tu tombes
oh sh-t, le soir on voit plus claire
sa mère en veut pas sombrer dans la lumière
j’reste dans mon coin sombre, y’en a qui s’crament avec des lampes
c’est toi qui décide, ouais, si tu voles ou si tu tombes

vole

- hiver 17

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