a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de genkai - hikari (fra)

[couplet unique]
on s’est sûrement croisé en bas d’une tour ou dans un coin pourris
a gueuler sur le monde pour tout zapper en un sourire
j’remets un coup d’flamme et j’me perd dans le bleu d’ses pupilles froides
c’est pas si simple, p’tit reuf avoir des rêves ça suffit pas
j’y met mon cœur, pour agrandir le chant des possibles au mieux
j’attend mon heure, ça fait quelques années qu’j’négocie nos vœux
on s’oublie trop mais on peut touchеr l’ciel les gars si on veut
gâchеr sa vie pour 50 meujs de cess, deux trois kilos d’beuh, c’est mort
c’est pas c’qu’on veut les frères, faut qu’on évolue
tu sais, à trop tenir les murs j’crois qu’on s’y occupe
pour tous ces temps révolues où nos chants se dessinaient
y en a marre de trainer sans but, faut chopper la destinée
tout s’efface tellement vite quand tu t’reconnais plus en rien
quand le soleil brille sans teint, faut transformer l’pire en bien
et moi j’suis là, un peu rabat, j’pète le stick de la veille
on verra rien d’autre avant qu’tout s’taille et c’est dur de l’admettre
mais c’est qu’une piqure de rappel, on sort de là où on oublie
l’envie d’tout graille, s’en sortir, simple à chopper, dur de la perdre
quitte à c’qu’elles soient flinguées nos vies, autant faire le tour de la terre
qu’on s’évade, qu’on fuit l’averse, zapper les réflexes de la perte
et j’ai crié, pour toucher les oreilles des astres
on s’est tué, à vouloir ignorer l’désastre
exceller dans les écarts à cacher la grandeur des âmes
pas très doué pour les départs, j’suis bon qu’à gueuler, rester là
le mal, le bien, j’reconnais plus même si j’ai un pied dans les deux
et j’passe mon temps à réciter tout c’qu’on sait pas s’dire dans les yeux
oui r’garder devant c’est mieux mais l’passé a trop d’choses à dire
dehors à cinq heures dans la ville, à brûler chaque heure sans la vivre
genkai, parce qu’on connait que les eaux troubles
j’ai tout vu, chuter autour, j’espère qu’y a nos promesses au bout
j’ai fait l’taff, qui f’ra tournoyer les vautours
on peut pas y arriver sans l’doute de finir à errer sans route
j’ai vu que très peu la lumière, dans les bas-fonds j’suis comme chez moi
serpenté entre les vices, on a pas eu mieux comme schéma
ils ont pas capté comme j’ai mal parce que j’ai tout fait pour le cacher
l’instinct nous a dépassé, bon qu’à construire pour mieux casser
et casser nous a endurcit
les frérots bougent à sens unique, on les voit tomber sans surprise
faudrait y arriver, en survivre et s’rapp’ler qu’on peut viser mieux
tellement d’années en sursit, j’connais trop ces coins miséreux
ils ont jamais su miser eux, ils sont bons qu’à nous faire la l’çon
limiter nos champs d’actions, t’sais les voir s’effacer ça compte
toi tu voulais tailler, raconte, comme nous tu traines encore ici
dans la misère j’ai trop d’attache puis j’ai pas su payer l’acon
tu sais, d’un côté c’est la honte, à l’opposer le cro-mi tire
j’préfèr’rai des larmes de joie que d’voir des flammes dans nos iris
et dit-moi où est-c’qu’on s’immisce même si demain on s’barre de là
finir villa en bord de plage pour me noyer comme osiris
avant qu’on s’te-j, venez on fait des grandes choses
faut finir en poster à force de gratter tant d’prose
si enfin nos vies prospèrent, on aura trainer tant d’cause
qu’on aura mérité le repos d’tous ceux qui descendent trop
et pourtant j’ai r’fusé d’tomber plus bas
grandir la tête sous un ciel gris avec les gosses qu’on éduque pas
tout c’qu’on lâche et on apprécie finiront par nous tuer plus tard
on trouv’ra nos chemins après, si on a réussi à bouger du mal
j’regarde mes rimes comme si j’touchais une arme
comme si j’avais trouvé la solution
dans ces coins perdus j’ai laissé une âme
j’s’rai jamais comme vous c’est qu’une illusion

- hikari fra

letras aleatórias

MAIS ACESSADOS