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letra de grande tâche - h-tône

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[paroles de “grande tâche”]

[intro]
calumet dans les arts
allumé dans les arbres
lune et candélabres
la plume dans les larmes

[couplet 1]
j’t’écris avec les mains sales mais j’crois qu’j’ai la conscience tranquille
j’suis pas l’seul qui panne que dalle, j’peux avoir confiance en qui ?
en fait, si j’mens, c’est qu’j’fuis l’amertume qui m’reste dans la bouche
collectivement, on pue la merde mais, tu sais, moi, j’p-sse sous la douche
et j’en dors pas mieux la nuit, il fait jamais franchement jour
et, biеn plus souvent qu’mon tour, j’me suis fait porteur dе la nuisance
fait du tort ; peur de la vie, ouais, de la mort, et peur de tout
et, dans la torpeur de l’ennui, c’est un effort de faire tout court
on n’arrive pas à converger mais j’sais même pas c’qui nous rassemble
j’arrive même pas à converser avec ceux qui m’ressemblent
et, quoi qu’on ait fait d’l’histoire, j’crois qu’j’avais les globes secs
quand j’ai vu crever l’espoir, et qu’j’étais pas l’seul aux obsèques

[pré-refrain]
calumet dans les arts, dans l’verbe et l’son
la main qui tangue et tant que trempe
la plume dans les larmes, la merde et l’sang
ouais, j’sens que j’vais pas manquer d’encre
[refrain]
et j’tourne en boucle, et j’fais les cent pages, non sans mal
j’dors debout, le stylo s’emballe ; en bas, des innocents cannent
et crament ; on a à faire à des cris, cris d’espoir
et on s’marre d’où j’m’affaire à t’écrire
l’histoire tourne en boucle et j’fais les cent pages, m’innocente pas
j’dors debout, le stylo s’emballe ; en bad, le style est sympa, non ?
c’que j’peine à t’décrire, en soi, n’est qu’une grande farce
où l’on s’affaire à écrire l’histoire avec une grande tâche

[couplet 2]
j’t’écris avec mes tripes et tout c’qui est crade
déprime et, c’qui m’détraque, les cris des types et c’qui les traque
crack, fric, flics et claques ; nos archétypes
tout c’qu’on calque, sale, étriqué, tous nos actes pathétiques
et, cadenassés dans un mouroir, on s’débat dans la mer
pour pas fracasser l’miroir, on s’dit que c’est pas tant la merde
et, faute de battre le fer, on va s’en battre les coups
et, s’il faut se battre, le faire, non, ça n’demande pas des couilles
non, ça n’me manque pas, l’écoute ; j’veux plus entendre personne
non pas qu’j’en ai plus rien à foutre, mais doute de pouvoir le faire seul
ça craint la foudre, tous, mais ça craint chacun la sienne
chacun se dit : “chacun sa bouse”, et tous tapent la brasse dans la même

[pré-refrain]
calumet dans les arts, dans l’verbe et l’son
la main qui tangue et tant que trempe
la plume dans les larmes, la merde et l’sang
ouais, j’sens que j’vais pas manquer d’encre
[refrain]
et j’tourne en boucle, et j’fais les cent pages, non sans mal
j’dors debout, le stylo s’emballe ; en bas, des innocents cannent
et crament ; on a à faire à des cris, cris d’espoir
et on s’marre d’où j’m’affaire à t’écrire
l’histoire tourne en boucle et j’fais les cent pages, m’innocente pas
j’dors debout, le stylo s’emballe ; en bad, le style est sympa, non ?
c’que j’peine à t’décrire, en soi, n’est qu’une grande farce
où l’on s’affaire à écrire l’histoire avec une grande tâche

[outro]
calumet dans les arts, dans l’verbe et l’son
la main qui tangue et tant que trempe
la plume dans les larmes, la merde et l’sang
ouais, j’sens que j’vais pas manquer d’encre
calumet dans les arts, dans l’verbe et l’son
la main qui tangue et tant que trempe
la plume dans les larmes, la merde et l’sang
ouais, j’sens que j’vais pas manquer d’encre

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