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letra de feu de joie - h-tône

[paroles de “feu de joie”]

[couplet 1]
foule en colère. des flammes et des fourches
et le bilan, on l’connaît. affamer des bouches
et ça parait doux. ça mate, pousse à lâcher
la dalle pousse à mal et tout ça, man, avoue qu’t’as mal joué
des coups d’boule dans les poulets, sale goût
moon boots dans les boules, tout r’foule de l’égout
le tout coule sans les coups. tous cool sans les doutes
à coups d’coude dans la gueule, les « woop woop » c’en est tout
et tu crois qu’tes galets la valaient, la pente ?
du balais. valet la dévale, eh, va t’pendre
allez, man, va t’planquer. t’as pas d’planque ?
t’es le menu. plat d’pâtes, tu crois qu’on va t’manquer ?
la banque paie. bats les c’, on la crame
elle a pompé, elle a trompé. coup d’balai dans les crânes
si les pieds s’perdent, les chaussures ont le cap
tant que la pièce paiera, espérera ? pas sûr qu’on est cap’

[refrain]
et danse autour du feu, la ville en flamme et
on pense. on tourne peu. ça tourne en peur des violences armées
on panse et, pour, on peut bâtir rempart
défense autour et gueux vont s’nuire entre eux quand tyran parle mais
on danse autour du vœu d’une ville embrasée
on flanche, on joue un jeu. bien sûr, nos cieux n’grandiront pas mais
on pense, on tourne, on veut, on n’s’y rend pas
et bien qu’étanche au jour nos yeux, un jour nos vœux n’mentiront pas l’vrai
[couplet 2]
et, bien qu’on claque les cartes sur la table, on perdra plus qu’on a joué. agé
fait le vide. mais le vide va t’battre. opéra plus que magique, à chier
ça lévite, ta gueule, vite, ne pense pas. respirera plus qu’on nage, mais
ça l’évite. t’as qu’à débiter. ça s’tâte ? on parle plus qu’on agit. ça gît
“blaw”, ouais, il s’agit d’quoi, là ? ouais, ça chie d’là-haut
là, en bas, ouais, c’est la merde, pourtant on n’s’agite pas l’arme
ouais, mais quoi ? on en a jusqu’à là. ouais, on en a jusqu’à l’aube
tellement y en a qu’t’en veux. y en a au point qu’on l’ajuste à l’autre
ça fait les bad boys, fait les renégats mais joue du canapé
les claques pendent sans braquer les plates bandes
ça fait les battants mais v’là l’temps qu’ça t’prend
joue la balade en te baladant puis va t’rendre
passe un cri d’gamberge, mais on n’s’est pas foulé à l’ancrer
pas sorti d’l’auberge, on s’est fait r’fouler à l’entrée

[refrain]
danse autour du feu, la ville en flamme et
on pense. on tourne peu. ça tourne en peur des violences armées
on panse et, pour, on peut bâtir rempart
défense autour et gueux vont s’nuire entre eux quand tyran parle mais
on danse autour du vœu d’une ville embrasée
on flanche, on joue un jeu. bien sûr, nos cieux n’grandiront pas mais
on pense, on tourne, on veut, on n’s’y rend pas
et bien qu’étanche au jour nos yeux, un jour nos vœux n’mentiront pas l’vrai

- h tone

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