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letra de lgmdgf - le before - épisode 20 : "burn out" - greg frite

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[intro]
en réalité, j’ai l’impression qu’personne n’est vraiment à l’abri du burn out, en fin d’compte, parce qu’on est tous des victimes potentielles du surmenage, surtout en temps d’crise. et puis, d’une manière générale, dans la vie, y’a toujours un moment où on prend l’bouillon, qu’on l’veuille ou non. tout l’monde y p-sse, cadre ou pas cadre, d’ailleurs

[couplet]
imagine que tu taffes dans une usine, un bureau ou une boutique
et que t’as toujours fait c’qu’on t’a demandé
aucune parole indigne, tu appliques les consignes
t’as un gros crédit et pas d’plan b
mais il faut que tu imprimes qu’t’es dans le plan a prime
hélas, il ne s’agit pas d’glander
où est p-ssée ta prime ? perdue dans les latrines
pas exactement c’que t’attendais
à part, peut-être, t’isoler, t’as plus besoin de rien du tout
un peu d’alcool pour t’immoler, les collègues parlent, ils te disent fou
plus de plage, ni de chalet, de coquillages ou de galets
de grands voyages, on n’sait jamais, alors on garde ses pet-ts sous
climat de chien en ces temps de misère qui ne valent rien
dans ce nouveau millénaire, on ne voit pas au loin
parce qu’il faut toujours faire le plus et surtout pas le moins
des objectifs inatteignables entraînent des résultats mineurs
une hiérarchie désagréable, c’est la maladie du winner
et, là, on te tient, on n’peut jamais dire que ça tombe bien
le pire est à venir, voilà ton destin
parce que tu n’peux pas tenir et que la honte t’étreint
tu te sens pris dedans, vide de sens, tu ne prends plus le temps
pour tes enfants ou tes envies, plus de printemps, vive le vent
tout est histoire de pépètes, emprunter, payer ses dettes
fuir quand ça sent la défaite, seulement, l’histoire se répète
oui, on peut parler d’échec, visage pâle, face de métèque
à part parapher tes chèques, l’entreprise te défèque

letras aleatórias

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