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letra de soleil vert - greenfinch

[intro musicale]

[couplet 1]
on prendra de la hauteur, la rage au cœur, l’amour aux tripes
garde courage car même nos peurs sont des moteurs dans ce road-trip
n’écoute pas trop les promesses car c’est souvent du tralala
tu verras dans les diablesses ton paradis, ton valhalla
on finira par guérir, j’écris ces lignes sous un ciel vert
et j’me répète que vieillir c’est juste renaitre à l’envers
j’n’ai écouté que mon instinct, les deux mains dans la bourbe
j’n’ai pas suivi mon destin, j’ai préféré changer la courbе
lеs yeux teintés, le tеint еxhangue, j’avance les phares éteints
j’ai jamais eu d’exemple mais j’ai tout fait pour en être un
souvent mordu par le doute, pourtant la vie m’a dit ho !
j’en ai vomis mes ecchymoses, les ai rendues plus grandioses
j’te raconte mon époque, f-ck son parfum de scandale
j’ai l’amour au bout d’un glock, des rimes en guise de mandale
cérébral matraquage entre cage et craquage mental
parait qu’on manque pas d’air, à part dans un placage ventral

[refrain x3]
j’ai crié ton nom, j’ai…
prié les dieux pour…
revoir ton ombre à la lumière de mes yeux, j’pourrais
cracher le feu, je n’sais plus si j’existe pour toi
j’voulais mieux qu’une chanson triste, une chanson triste…
[couplet 2]
vos murs sont gris comme alcatraz, toujours pas prêt d’en démordre
on n’rentre pas dans vos cases car depuis gamin on déborde
plus de lumière pour les miens ! c’est tout ce que j’veux laisser…
puisque la vie ne tient en rien, on avancera même blessés
j’ai dit adieu à des gens bien, hélas, pour qui j’aurais tué
le temps, l’amour, les liens : tout s’efface comme la buée
sincère, j’rappe avec le cœur, dis moi sinon quoi d’autre ?
surtout prend soin des tiens vu qu’y a surement un des nôtres
besoin d’ailleurs, de respirer, même si le temps est à l’orage
le moindre nuage pour m’inspirer, j’veux m’en tirer, garder courage
même si plus rien n’est important quand on flâne sur les eaux noires
on plane comme éternel zonard avec le spleen à bout portant
j’irai gommer la douleur, j’avance dans les couloirs du temps
en nous y a trop de couleurs, j’ai vu qu’la haine en noir et blanc
fleur bleue et soleil jaune, j’écris comme je dessine
en feu j’me sens comme un môme, seul dans un paradis green

- greenfinch

letras aleatórias

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