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letra de la mémoire des jours 2 - greenfinch

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[intro: furax barbarossa]
et ouais rien qu’on fait des skeuds, mauvaise crème
mauvaise gueule, mauvaise graine
ni voeux ni aveux, ne fais pas l’affreux
je n’parlerai qu’à freud de mes ballafres

[verse 1: furax barbarossa]
a la mémoire de nos gamins se battant dans la cour
quand on n’imaginait pas ce qui nous pendait au nez, non
on s’en battait les couilles d’être partant dans la course
“[?]” qu’le danger qui nous f’sait bander, honnêtement
la vraie vie c’est un loto, pas d’ciné, des ragots bassinés
des potes, des auto calcinées, des badauds fascinés
j’ai trop raturé tout s’explique, t’sais, tout s’explique
j’suis bon qu’à tuer tous ces spliffs à chasser doutes et spleen
[verse 2: abrazif]
on porte tous le poids d’nos peines, ici chacun sa cage
nos démons attendent l’aubaine d’un coeur en ruine comme ozaka
j’ai appris à encaisser, car la vie frappe aux arcades
le cul bloqué dans un fauteuil à 17 piges poto ça calme!
j’tourne en rond, comme un rat, cerné d’beaux barreaux dorés
ici la mort est un contrat qu’on finit tous par honorer
j’ai renoncé à perdre mon temps, à r’gretter ou rêver ma vie
à accepter les mésententes et les blessures qu’les plaies ravivent

[verse 3: lucio bukowski]
j’vais pas t’mentir, j’vois le p’tit grandir dans le temps que j’ai plus
sans ralentir, j’agonise, j’ai nagé tant qu’j’ai pu
la nostalgie me prend, dans d’l’eau et cul de baleine
j’voyage moins loin qu’enfant, même dans les rues de palerme
j’sens les limites du monde, le vieilliss-m-nt du coeur
j’viens de la table du fond, pélo il m’reste du turf
j’suis plein d’éclats d’passé, j’en fais des tas d’tracés
toujours ma clé autour du cou, mais l’son j’ai cadenassé

[verse 4: swift guad]
mémoire des jours t’es ravissante tu passes comme une étoile filante
de a à z, le hasch, la zeub, pour avoir cette voix puissante
j’fais pas mille ventes, ma meilleure vie bah ça s’ra p’t’être la suivante
tu creuses ton trou, crève à la pelle, au final c’est toi qui t’plante
j’ai mes distances avec la haine, avec ces ennemis qui dansent
c’est l’vide immense après la peine y’aura la réminiscence
avec le temps t’as cru qu’on s’attendrissait
les aiguilles tournent sur un cadran brisé
[bridge]

[verse 5: tupan]
j’admets qu’on garde les stigmates que les galères fortuites amènent
peu importe le nombre de voyages, l’enfance est un pays qu’on n’quitte jamais
chaque fois qu’on l’retrouve, notre flamme infantile nous ravive, on
y parsème des graines qui, adultes, deviennent nos racines
désarmés, désormais, comme des gamins au fond d’la classe
nos coeurs sont froids, nos rêves gelés, seule la famille fait fondre la glace
depuis gamin, intrépide, toujours la même rage dans le bide
j’suis un virtuose voulant voler vu qu’ma vie est un saut dans l’vide

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